Les cascades de Chartreuse

La Pissarote, située sous la route de Saint-Hilaire-du-Touvet, constitue le haut du ruisseau de Craponoz qui descend jusqu'à Bernin. Il s'agit en fait d'un magnifique enchaînement de cascades dont les premières font plus de 50 mètres.

Le ruisseau de Craponoz s'achève à Bernin par cette magnifique cascade. Le sentier du Facteur passe en haut et on peut donc accéder facilement au départ d'un impressionnant rappel de 120 mètres en fil d'araignée. Le tout petit personnage sur la photo en donnera peut-être une idée.

Les deux cascades de Crolles font toutes les deux plus de 100 mètres. Entre les deux, ce cirque boisé est un des endroits les plus secrets du massif, malgré des aménagements anciens reliés à des mines situées sur le rebord du plateau. Je pense que les ouvriers qui ont construit ces aménagements accédaient à ce cirque par la gauche, grâce à un couloir où j'ai trouvé de nombreuses rampes de fer. Mais la végétation rend maintenant ce passage très difficilement franchissable.

La cascade supérieure de Crolles vue du plateau. Elle se fait en rappel, mais mesure plus de 100 mètres. La cascade inférieure, seule sortie possible, est encore plus haute et en plein vide.

La cascade de l'Oule, située à gauche du funiculaire de Montfort, est traversée depuis plus de 20 ans par une via ferrata. La vire que celle-ci emprunte à droite de la cascade était jadis fréquentée par des lavandières qui venaient y faire leur lessive depuis un village dont on voit encore les ruines à droite des rails du funiculaire.

La même cascade de l'Oule a complètement gelé en 2012, année durant laquelle elle fut gravie par le guide Erwan le Lann.

Au bord du plateau des Petites Roches, le hameau des Dioux a donné son nom à cette belle cascade située sur un sentier de randonnée classique.

Au-dessus du village de La Terrasse, un sentier très sinueux grimpe sur la gauche de la Gorge, au fond de laquelle se trouve la cascade "de la Gorge".

De la route qui relie Le Touvet à Saint-Bernard, quelques minutes suffisent pour se rendre au pied de la belle cascade du Glésy.

La même cascade du Glésy gelée en 2012, une toute autre ambiance...

Sur les côtés de la cascade du Glésy, quelques ruissellements offrent un intéressant terrain d'initiation en hiver.

Le château du Carré se trouve entre Lumbin et La Terrasse, au pied du ruisseau Bruyant entrecoupé de deux grandes cascades. Celle du haut est connue sous le nom de cascade du Carré et difficile d'accès. Depuis les abords du château, on pouvait aller au pied de celle du bas par un sentier sur la droite, mais celui-ci, mal entretenu, est maintenant difficilement praticable.

D'un lacet de la route qui monte de La Terrasse à Saint-Bernard, une mauvaise sente traverse vers le ruisseau Bruyant et la cascade du Carré. En chemin, on croise plusieurs autres cascades, dont celle-ci, située à droite d'un gros tuyau qui descend d'une prise d'eau jusqu'au Carré.

La superbe cascade du Carré est difficile d'accès. Une descente dans un ravin à l'aide de cordes fixes la réserve aux randonneurs aventureux, mais le jeu en vaut la chandelle.

Au-dessus du Touvet, la jolie cascade de l'Enversin, facilement accessible par un sentier classique.

Le ruisseau d'Alloix coule au-dessus de Montalieu à Saint-Vincent-de-Mercuze. Il est très fréquenté depuis qu'un sentier a été aménagé sur ses rives, le traversant parfois sur des passerelles. Cela permet d'admirer plusieurs belles cascades dont celle de la Gouille Michel.

Mais la Grande cascade est le clou du spectacle offert par le ruisseau d'Alloix, d'autant plus que le sentier monte sur sa gauche et passe derrière pour revenir à droite.

La même Grande cascade d'Alloix lors du frigorifique mois de février 2012.

La cascade de Teppes-Cochon est située dans le ruisseau des Combaux (qui devient "ruisseau des Granges" plus bas) au-dessus de La Buissière. Son nom curieux évoque un terrain sans valeur, en savoyard une "teppe", tout juste bonne à élever des cochons. On peut aller tranquillement à son pied depuis un lacet du chemin qui monte au nord vers Saint-Georges. L'option descente en rappel impose une corde de 2 x 60 mètres. Certains appellent le trou situé en bas "le nombril de Bouddha".

Au-dessus de Chapareillan, la cascade du Cernon est alimentée par la fameuse source éponyme, située quelques centaines de mètres plus haut. Il s'agit d'un trou dans lequel on peut descendre en période sèche, mais qui devient un lac après de fortes pluies.

La Pissotte est sans doute la moins connue des cascades de Chartreuse, car cachée dans un vallon fermé au-dessus de Gachetière et du lac Bleu à Voreppe. Le rappel depuis le haut fait près de 100 mètres. Les derniers 40 mètres sont en fil d'araignée et bien arrosés (photo).

La Pisserotte est une petite balade très classique, puisqu'il ne faut que 10 minutes pour l'atteindre depuis les Grollets à Saint-Joseph-de-Rivière. Mais en empruntant l'un des sentiers escarpés qui montent ensuite sur ses côtés, on peut envisager un beau rappel de 64 mètres, quelque peu arrosé toutefois...

Les sublimes gorges de Chailles ne sont plus tout à fait en Chartreuse, mais c'est le Guiers qui y coule, alors... (photos du canyon à voir en cliquant sur le lien ci-dessous).

Enfin, voici le site le plus connu : le cirque de Saint-Même, surfréquenté, payant en été et un peu galvaudé. Mais en s'écartant du chemin, on éprouvera toujours le même émerveillement devant les nombreuses chutes, dont cette "Isolée".

Autre moyen de s'émerveiller à Saint-Même : y aller lors d'un hiver bien froid (voir plus de photos de cette féerie en cliquant sur le lien ci-dessous).