28 Mai 2018
Visible depuis la route qui relie les cols de la Portette et de la Bataille, cette arche est une des plus grandes du Vercors (photo prise au téléobjectif depuis la D199).
La météo capricieuse de ce printemps 2018 nous ramène souvent vers des objectifs modestes, mais néanmoins attractifs. Heureusement, le Vercors sud en regorge. En cette fin mai, après la visite de quelques curiosités sur Font d'Urle, nous sommes retournés à l'Œil de la Truite qui est une des plus grandes arches du Vercors avec ses 14 m d'envergure (voir la liste des arches du massif là http://www.pascal-sombardier.com/2018/12/les-arches-du-vercors.html). Je livre ici - outre ces photos prises par temps gris mais donnant malgré tout une idée de ce beau géomorphosite - quelques indications pour s'y rendre.
Le départ se fait à Gardiole (1125 m - parking du plateau d'Ambel) sur la D199, 2,5 km à l'est du col de la Bataille. Suivre le sentier qui part plein nord au fond du vallon de la Truite. Continuer après le belvédère du Saut de la Truite et après la petite arche sous laquelle passe le sentier. Au premier lacet, quitter le chemin pour descendre dans les buis sur une trentaine de mètres de dénivelé. Revenir à droite sur la crête pour vérifier qu'on est bien à la hauteur de l'arche. Pour s'y rendre, une trace déversée permet une traversée légèrement descendante sur une trentaine de mètres. Il est conseillé de tendre une corde entre deux arbres et de se longer dessus. L'aller-retour prend de 1 h 30 à 2 h au total. On peut partir de Bouvante à 700 m, ce qui est l'occasion d'une vraie randonnée avec plus de 400 m de dénivelé jusqu'au Saut de la Truite
Après 15 mn sur un sentier plat des plus confortables au départ de Gardiole, arrivée au-dessus de l'impressionnant Saut de la Truite bordé par son mur cistercien.
Le sentier descend légèrement en direction de Bouvante avant de passer dans une sorte de tunnel, probablement une faille élargie artificiellement, comme en témoignent des coups de barres à mine.
La trace faite par les chamois est interrompue par de petites dalles, mais globalement, ça se passe bien.
En versant ouest, la pente sous l'arche est parsemée de squelettes d'arbres tués par la sécheresse. À gauche, la plaine de Bouvante-le-Haut.