Roche Parnal, Tampes, Sous Dîne

Avec son ambiance pastorale, le rebord nord-ouest du massif des Bornes offre un petit aperçu de la Suisse toute proche. La taille et l'altitude de ses montagnes restent certes modestes, mais un foisonnement de reliefs accidentés et de falaises abruptes leur confère une forte personnalité. Le sommet le plus connu est la Roche Parnal, accessible par le mythique col du Câble, dont le premier équipement daterait des années 1930. En combinant son ascension avec les petites sommités voisines, on réalise une traversée finalement assez longue, variée et souvent spectaculaire. Les Tampes, qui ne suscitaient guère d'intérêt avant 2015, font désormais partie de la trilogie. Elles sont généralement présentées isolément dans les topos qu'on trouve sur le Net, mais comme il s'agit d'une balade très courte, il m'a semblé opportun d'intégrer cette petite digression qui nécessite parfois l’usage des mains à la traversée proposée. Elle offre en outre une belle solitude et un panorama étendu avant d'attaquer la montée escarpée à la pointe de Sous-Dîne. La chevauchée finale des arêtes homonymes constitue la cerise sur le gâteau de ce périple, où se mêlent plaisir et émotions dans une ambiance typiquement haut-savoyarde.

Topo détaillé par simple clic sur le doc PDF ci-dessous :

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L'approche face à la pointe de Sous-Dîne, peu avant d'arriver au chalet de Balme.

Au milieu des troupeaux, le chalet de Balme propose une restauration réputée à base de produits locaux.

C'est l'occasion de faire au moins une pause fraîcheur sous l'œil de la pointe de Sous-Dîne.

La Roche Parnal avec, à sa droite, le col du Câble.

Sous le sommet de Roche Parnal avec le col du Freu à gauche.

Depuis le col du Câble, la pointe de Sous-Dîne est bien visible à droite.

L'équipement aurait été posé en 1936 par un amateur de champignons qui voulait gagner plus rapidement les alpages supérieurs.

Alternative conseillée à ceux qui appréhenderaient le col du Câble : le paisible col du Freu, qui se situe un peu plus à l'est et mène entre la Roche Parnal et les Tampes. Il constitue la descente lors de la grande classique du secteur : la Roche Parnal par le col du Câble.

La Roche Parnal est ici vue depuis la montée aux Tampes. Le chemin qui descend du sommet en utilisant la rampe herbeuse est bien visible.

Dans les premiers escarpements de la montée aux sommet des Tampes par son arête sud-ouest.

Le passage sur les dalles de lapiaz inclinées, heureusement pouvues de bonnes prises.

Arrivée par les derniers gradins à l'antécime des Tampes. Au fond, la Roche Parnal.

Depuis le sommet des Tampes, la chaîne du Bargy (à gauche) et les Aravis au deuxième plan. Au fond, le mont Blanc.

Descente des Tampes par le raide couloir sud, petite classique à skis en hiver.

Pas besoin de remonter à la Roche Parnal pour revenir au col du Câble. Une bonne sente longe le pied du versant sud. À l'arrière plan de face, l'arête SW desTampes que l'on vient de gravir.

La sente se dirige vers la pointe de Sous-Dîne, notre troisième objectif.

Dans les dalles d'accès à la pointe de Sous-Dîne.

Les derniers gradins avant la pointe de Sous-Dîne.

Après la pointe de Sous-Dîne, on peut continuer près du bord de la falaise nord. On franchit une brèche grâce à cette échelle.

On passe ainsi devant le puits des Glaçons ou FLT 101. Une verticale de 90 mètres permet aux spéléos de prendre pied sur un glacier souterrain qui s'amenuise malheureusement chaque année. Jadis, on pouvait ressortir par une fenêtre en plein milieu de la paroi nord, mais la glace ayant fondu, la fenêtre est désormais trop haute.

Sur cette photo, la fenêtre qui permettait de sortir du puit des Glaçons dans la paroi nord est entourée en jaune. À gauche en rouge, c'est le pas de la Truie, une alternative pour accéder aux alpages supérieurs, mais de moindre intérêt par rapport au col du Câble.

À droite des cols du Freu et du Câble se trouve un troisième passage : le pas de la Truie. Son principal intérêt est de permettre un accès plus direct à la pointe de Sous-Dîne, ou d'en redescendre si on y est allé en aller-retour. Il ne présente pas de difficultés majeures, sinon des gradins raides dans une rampe inclinée abondamment pourvue de cordes fixes.

Depuis les abords du chalet de Balme, l'approche du pas de la Truie se fait à travers des étendues un peu marécageuses.

Le pas de la Truie se présente comme une simple rampe abondamment équipée de cordes fixes pas toujours utiles.