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pascal-sombardier.com

Topos et photos sur la montagne hors des sentiers battus, par l'auteur des Randonnées du vertige

La Tune de l'Ours

                     Troisième tour du Playnet - sortie par le couloir 3,5

Les "petites Dolomites françaises", qui dominent le balcon est du Vercors, recèlent de multiples secrets. Parmi ceux-ci, la mystérieuse Tune de l'Ours est une célébrité locale, mais reste peu visitée car d'un accès délicat. Tune est un terme que l'on retrouve ici et dans le Diois - et sans doute ailleurs - qui évoque une grotte, et qui serait donc à rapprocher du mot "tanne" employé en Savoie, de même étymologie que tanière (on trouve aussi tana en italien). Cette tune se trouve dans les contreforts de la plus belle et plus monolithique des tours du Playnet : la 3e, située à droite du pas Morta. Ses prolongements souterrains sont réservés aux spéléos chevronnés et nous nous contenterons donc d'admirer la belle arche qui orne l'entrée.

Pour les plus exigeants, les réjouissances ne s'arrêtent pas là et le couloir 3,5 (entre les 3e et 4e tours) offre l'opportunité d'une jolie petite course pour accéder au plateau. Ce couloir, qui reste au frais le matin, est pratiqué à skis l'hiver, mais en été, il ne s'adresse ni aux randonneurs classiques, ni aux grimpeurs de salle, car il s'agit d'un terrain à chamois exposé demandant une bonne accoutumance au vide et aux passages escarpés, le tout dans une ambiance un peu oppressante. On évite heureusement le bas, exposé aux chutes de pierre, par les ressauts plus sains du côté droit. 

Topo et tracé sur photo par simple clic sur le doc PDF ci-dessous : 

La Tune de l'Ours (entourée en rouge) est une grotte localement très connue qui s'ouvre dans un repli de la troisième tour du Playnet. L'accès n''est pas vraiment évident, ni le couloir au-dessus, mais c'est là tout l'intérêt.

La Tune de l'Ours (entourée en rouge) est une grotte localement très connue qui s'ouvre dans un repli de la troisième tour du Playnet. L'accès n''est pas vraiment évident, ni le couloir au-dessus, mais c'est là tout l'intérêt.

J'avais été étonné en automne par cet arbre doré que l'on voit au centre de la photo (un érable sycomore). Je m'étais mis en tête de lui rendre visite, ce qui fut fait au prix de quelques acrobaties bon-enfant, et avec l'envie de retourner dans cet endroit insolite et magnifique. De fil en aiguille, j'ai découvert une vraie petite course.

J'avais été étonné en automne par cet arbre doré que l'on voit au centre de la photo (un érable sycomore). Je m'étais mis en tête de lui rendre visite, ce qui fut fait au prix de quelques acrobaties bon-enfant, et avec l'envie de retourner dans cet endroit insolite et magnifique. De fil en aiguille, j'ai découvert une vraie petite course.

Dernière sortie de mise au point : partis à 6 h pour éviter la chaleur, nous arrivons sous les tours au lever du soleil, grand spectacle.

Dernière sortie de mise au point : partis à 6 h pour éviter la chaleur, nous arrivons sous les tours au lever du soleil, grand spectacle.

Cette photo prise au retour du même endroit, montre bien (au centre) la troisième tour, lisse, jaune et compacte : la plus belle et la plus impressionnante des sept du Playnet. Une voie d'artif y fut ouverte par des Genevois en mai 1961 en plusieurs jours. A-t-elle été répétée ???

Cette photo prise au retour du même endroit, montre bien (au centre) la troisième tour, lisse, jaune et compacte : la plus belle et la plus impressionnante des sept du Playnet. Une voie d'artif y fut ouverte par des Genevois en mai 1961 en plusieurs jours. A-t-elle été répétée ???

Arrivée en vue du couloir 3,5.

Arrivée en vue du couloir 3,5.

L'arbre isolé (ce n'est pas le fameux sycomore, qui est plus haut) et, à sa gauche, la "quille". Entre les deux, il faut monter au collu donnant accès à la Tune de l'Ours.

L'arbre isolé (ce n'est pas le fameux sycomore, qui est plus haut) et, à sa gauche, la "quille". Entre les deux, il faut monter au collu donnant accès à la Tune de l'Ours.

La falaise de la quatrième tour est particulièrement présente lors de la montée au début du couloir. Derrière Christian, nos ombres s'y complaisent.

La falaise de la quatrième tour est particulièrement présente lors de la montée au début du couloir. Derrière Christian, nos ombres s'y complaisent.

Au collu permettant de basculer sur la Tune de l'Ours, devant la "Quille".

Au collu permettant de basculer sur la Tune de l'Ours, devant la "Quille".

Bruno Gerelli en admiration devant le mont Aiguille au loin.

Bruno Gerelli en admiration devant le mont Aiguille au loin.

La pente d'accès à la Tune de l'Ours. À négocier avec prudence, surtout à la descente.

La pente d'accès à la Tune de l'Ours. À négocier avec prudence, surtout à la descente.

L'arche à l'entrée de la Tune de l'Ours.

L'arche à l'entrée de la Tune de l'Ours.

Première barre derrière la quille.

Première barre derrière la quille.

Bob Keller dans la deuxième barre, au-dessus de la quille.

Bob Keller dans la deuxième barre, au-dessus de la quille.

Troisième barre, avec un passage délicat au début. Au fond, le fameux sycomore.

Troisième barre, avec un passage délicat au début. Au fond, le fameux sycomore.

La petite vire qui permet d'éviter les dalles verrouillant la partie supérieure du couloir.

La petite vire qui permet d'éviter les dalles verrouillant la partie supérieure du couloir.

Arrivée sous la partie supérieure du couloir, dans laquelle il faut s'engager, mais qui reste moins exposée aux chutes de pierres que sa partie basse, que l'on a heureusement esquivée par les barres rocheuses du côté droit.

Arrivée sous la partie supérieure du couloir, dans laquelle il faut s'engager, mais qui reste moins exposée aux chutes de pierres que sa partie basse, que l'on a heureusement esquivée par les barres rocheuses du côté droit.

Bruno aux prises avec le petit mur évitant un bloc coincé.

Bruno aux prises avec le petit mur évitant un bloc coincé.

La rampe sous les belles dalles lisses de la rive droite.

La rampe sous les belles dalles lisses de la rive droite.

La sortie n'est plus très loin...

La sortie n'est plus très loin...

Lors d'une précédente reconnaissance, Catherine Icard sort sur le plateau.

Lors d'une précédente reconnaissance, Catherine Icard sort sur le plateau.

Raf Rodon et Cath Icard en route pour la descente par le pas Morta.

Raf Rodon et Cath Icard en route pour la descente par le pas Morta.

Rencontre avec un bouquetin si vieux qu'il semble avoir bien du mal à supporter ses immenses cornes.

Rencontre avec un bouquetin si vieux qu'il semble avoir bien du mal à supporter ses immenses cornes.

Descente du pas Morta par un bon sentier.

Descente du pas Morta par un bon sentier.

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E
Ouah, c'est magnifique ! merci pour votre très beau site rempli de belles photos qui donne envi de s'aventurer dans ces beaux paysages
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