28 Août 2018
par le couloir 6,5 et la vire plein gaz
La "Belle traversée" de François Lannes, dont il est déjà question sur ce blog (http://www.pascal-sombardier.com/2018/07/vire-de-la-peyrouse.html) peut se faire par tronçons, son intégrale étant réservée à des connaisseurs particulièrement à l'aise sur ce genre de terrain. Rafaël Rodon a pris l'habitude de la réaliser plusieurs fois par an. Depuis le couloir 6,5 évoqué ici, avec la connaissance qu'il a acquise de ce parcours d'exception (et aussi grâce à une bonne forme...), il arrive à mettre 4 h en solo jusqu'au pas de Serre-Brion après un crochet par la vire aux Ancolies... Un exemple à ne suivre que si l'on est soi-même très aguerri, habitué aux vires à chamois, insensible au vertige et sûr de soi. La vire de la 7e tour, début de la belle traversée dans le sens nord-sud (celle de la 6e tour depuis le pas Morta étant déversée et à éviter), comporte quelques-uns des passages les plus aériens de l'ensemble, notamment sur la vire "plein gaz", après la sortie du couloir sur une rampe qui surprend par sa largeur. Elle peut se faire indépendamment de la suite (sinon la première partie de la vire de la Peyrouse, relativement aisée) et reste moins exposée que les sections les plus au sud.
Carte et topo détaillé par simple clic sur le doc PDF ci-dessous :
En haut du couloir 6,5, une large rampe permet d'arriver à l'angle du pilier et au début de la vire plein gaz.