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pascal-sombardier.com

Topos et photos sur la montagne hors des sentiers battus, par l'auteur des Randonnées du vertige

Le Rocher de Combeau

Le Vercors est riche en sommets spectaculaires, comme le mont Aiguille ou la Dent de Die. Mais le Rocher de Combeau me paraît encore plus esthétique. Il évoque irrésistiblement les canyons d'Espagne ou les monuments des déserts américains. Il s'agit en fait d'une immense lame rocheuse, très effilée sur son rebord ouest comme l'étrave d'un grand navire. Malheureusement, le rocher n'est pas meilleur qu'au mont Aiguille et aucune voie d'escalade recommandable ne parcourt les flancs de ce vaisseau. C'est après ce constat que j'ai cherché le moyen de parvenir sur son satellite le plus marquant : la tour jaune. Sur sa partie terminale, que l'on atteint par une vire détournée, le petit passage d'escalade que j'ai nettoyé et équipé n'est pas désagréable, et l'arrivée sur cette cime isolée reste un grand moment, car bien peu de sommets sont si étroits et aériens. Si l'accès au point culminant situé avant reste à la portée de tout randonneur, l'ascension de cette tour est l'affaire de personnes possédant quelques rudiments d'escalade et connaissant les manœuvres de corde. Et je ne parle pas de la descente en fil d'araignée que j'ai équipée en face nord, pour ceux qui ne seraient pas suffisamment rassasiés...

Topo et tracés sur photos par simple clic sur le doc PDF  ci-dessous : 

Vision classique du Rocher de Combeau depuis la route qui monte au-dessus de Bénevise.

Vision classique du Rocher de Combeau depuis la route qui monte au-dessus de Bénevise.

Le Rocher de Combeau vu depuis les contreforts du plateau de Tussac, avec la tour jaune à gauche.

Le Rocher de Combeau vu depuis les contreforts du plateau de Tussac, avec la tour jaune à gauche.

(Voir aussi explications sur le doc PDF)

(Voir aussi explications sur le doc PDF)

La crête qui mène du col de Côte-Chèvre au sommet principal : agréable et simple, elle satisfera les randonneurs classiques et offre de très belles vues sur la suite..

La crête qui mène du col de Côte-Chèvre au sommet principal : agréable et simple, elle satisfera les randonneurs classiques et offre de très belles vues sur la suite..

Depuis le sommet principal, vision impressionnante de la tour jaune et de la brèche dans laquelle on va descendre (la trace qui y mène est bien visible dans le pierrier). Au fond, le plateau de Tussac.

Depuis le sommet principal, vision impressionnante de la tour jaune et de la brèche dans laquelle on va descendre (la trace qui y mène est bien visible dans le pierrier). Au fond, le plateau de Tussac.

Le passage clé de l'escalade de la tour jaune (4c).

Le passage clé de l'escalade de la tour jaune (4c).

Le grand rappel permettant de descendre de la tour jaune.

Le grand rappel permettant de descendre de la tour jaune.

Vue rapprochée de la tour jaune.

Vue rapprochée de la tour jaune.

Le versant nord. Le trait jaune indique l’approche depuis le col de Côte-Chèvre (à gauche) jusqu’au sommet principal (au centre). De celui-ci, pour prendre pied sur la vire située dessous et aller à la tour jaune, il faut descendre en diagonale dans le versant nord, suivre la vire, franchir la brèche jusqu’au pied de la tour (à droite). La tour s’escalade ensuite sur l’autre versant. Le trait rouge qui descend l’éperon gauche de la tour figure le grand rappel qui permet de revenir à la brèche. Les autres traits rouges indiquent les 2 grands rappels de la face nord et la grande vire inférieure qui revient sur la route au Saut de l’Eau.

Le versant nord. Le trait jaune indique l’approche depuis le col de Côte-Chèvre (à gauche) jusqu’au sommet principal (au centre). De celui-ci, pour prendre pied sur la vire située dessous et aller à la tour jaune, il faut descendre en diagonale dans le versant nord, suivre la vire, franchir la brèche jusqu’au pied de la tour (à droite). La tour s’escalade ensuite sur l’autre versant. Le trait rouge qui descend l’éperon gauche de la tour figure le grand rappel qui permet de revenir à la brèche. Les autres traits rouges indiquent les 2 grands rappels de la face nord et la grande vire inférieure qui revient sur la route au Saut de l’Eau.

Une option réservée aux personnes insensibles au vide : la descente par les rappels de la face nord.

Une option réservée aux personnes insensibles au vide : la descente par les rappels de la face nord.

La vire inférieure du versant nord qui, après les rappels, ramène au Saut de l'Eau et à la route de Combeau (visible à gauche).

La vire inférieure du versant nord qui, après les rappels, ramène au Saut de l'Eau et à la route de Combeau (visible à gauche).

Bernard Mazas dans la petite arche du Rocher de Combeau, visible dans le versant sud depuis la route sous le col de Menée. C'est une option envisageable si l'on est monté au col de Côte-Chèvre depuis la route du col de Menée, mais son accès dans les buis est assez désagréable.

Bernard Mazas dans la petite arche du Rocher de Combeau, visible dans le versant sud depuis la route sous le col de Menée. C'est une option envisageable si l'on est monté au col de Côte-Chèvre depuis la route du col de Menée, mais son accès dans les buis est assez désagréable.

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