Le palais de glace du Guiers Vif

18/02/2023 15:36

Ce mois de février 2023 est bien différent de celui que nous avons connu en 2012, alors que la température était descendue à -20° pendant une quinzaine mémorable. L'heure est plutôt aux pâquerettes et aux jonquilles... Reverrons-nous un jour la féerie des grottes et des cascades gelées, sculptées par un froid intense et durable ? Pas sûr, et j'en suis attristé, car ces palais de cristal m'ont toujours fasciné. Je me suis évertué à en rendre la beauté et la poésie en les photographiant, ce qui suppose beaucoup d'abnégation et un peu de technique. Le résultat est visible sur cette page de mon blog qui concerne surtout le Vercors et le Dévoluy. Mais, durant ce fameux mois de février 2012, c'est en Chartreuse qu'eut lieu ma première véritable expérience, dans la grotte du Guiers Vif dont la salle d'entrée peut suffire au bonheur des yeux. Je n'avais alors ni flash, ni télécommande, ni boîtier sophistiqué, mais, coup de chance, les images ne sont pas les plus mauvaises que j'aie faites, surtout que la féerie était aussi bien présente à l'extérieur qu'à l'intérieur.

Les photos ci-dessous datent du 12 février 2012.

Le froid a entièrement figé le paysage, pour notre plus grande joie. Pour l'instant, nous sommes simplement sidérés (-:

La célèbre passerelle. Le plus dur reste à faire.

Dans le pas Ruat, dont les équipements sont particulièrement appréciables en la circonstance.

Arrivée en haut du pas Ruat. On notera que l'eau issue de la grotte, qui reste à 5° environ, coule encore à ce niveau. Elle gèlera plus bas.

Passage genre "patinoire" dans le tunnel du pas Ruat pour accéder à la grotte du Guiers Vif.

Heureusement, c'est plat...

C'est ainsi que l'on découvre la salle d'entrée de la grotte du Guiers Vif. Inutile d'amener des lampes, la lumière du jour suffit amplement.

La reine du bal est cette belle et fine aiguille qui se dresse au centre de la salle.

Mais le plafond se défend avec ces dizaines de lustres de cristal.

Le palais des glaces.

Étonnantes "bites" chahutées par les courants d'air et poussant de travers.

No comment.

Les deux éléphants.

Une œuvre contemporaine, mieux qu'au musée Guggenheim.

Stalagmites formées par "effet splash", c'est-à-dire hérissées de gouttelettes qui tombent du plafond et gèlent au moment où elles giclent en rebondissant.

Dans la descente, avec toujours le même émerveillement.

Prosternez-vous devant tant de beauté !

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