L'arche de Saunier

Départ sur le sentier des Mousses, le long du ruisseau des Charbonniers.

En rouge, le parcours et ses digressions. Notez qu'au sud du ruisseau des Charbonniers, plusieurs options sont possibles, mais aucune n'est reposante... Les petits rectangles gris figurent des plates-formes charbonnières (voir la page "Le pas de l'Aire" sur ce même blog).

Le sommet de Saunier, situé au-dessus de la falaise jaune de droite, se détache difficilement devant le grand versant qui grimpe jusqu'au col de l'Arc et au Cornafion. À gauche, sous le Cornafion, les Pichères, un ensemble incroyablement tourmenté où l'on distingue parfaitement l'arche Orange.

De Saint-Paul-de-Varces, le cirque des Mousses. Le Saunier est à gauche.

Après une rude montée en forêt, on longe le pied des falaises. Mieux vaut ne pas trop traîner dessous certains dégueuloirs.

Les pierres ne tombent heureusement pas tous les jours...

Le pied de falaise est commode, mais reste souvent assez raide.

Il faut suivre le pied de cette barre rocheuse pour contourner les contreforts de Saunier (photo L. Jacquet).

On passe sous le couloir de Saunier, au-dessus duquel on va ensuite traverser vers l'arche par une belle vire.

Ces contreforts présentent des gradins assez raides. La meilleure solution semble être cette petite vire où il faut se mettre à quatre pattes sur quelques mètres.

De la sortie de la vire à quatre pattes, l'arche de Saunier apparaît au loin. On se demande alors par quel miracle on va y monter, tant les falaises qui l'entourent semblent infranchissables (photo L. Jacquet).

S'ensuit une sorte de grand escalier de gradins raides, mais relativement commodes.

En haut de ces escaliers, une miraculeuse trace de chamois part à droite et mène sur cette vire qui permet de traverser en pleine falaise jusqu'à l'arche.

On domine le couloir de Saunier, sous lequel on était auparavant.

Et enfin, on arrive au-dessus de l'arche. Comme dit Laurent : "Celle-là, elle se mérite !!".

La hauteur n'est pas mesurable, car elle est en surplomb au-dessus d'une falaise haute d'une trentaine de mètres.

Le Saunier vu du hameau des Mallets avec le parcours permettant d'aller à l'arche. Il existe une autre possibilité qui consiste à rejoindre le pied de la grande falaise par une corde fixe et de gagner l'escalier directement sans passer par la vire à quatre-pattes. Mais le passage délicat de la barre avec cette corde fixe douteuse n'est pas forcément à conseiller, alors que la vire à quatre-pattes est tranquille..

Après l'arche, ce n'est pas fini. Il reste environ 250 mètres à remonter dans un terrain raide et complexe pour rejoindre le sentier transversal du pas de l'Aire. Y trouver un cheminement requiert "un peu" d'intuition.

On longe une série de jolies baumes avant d'arriver sur le sentier du pas de l'Aire.

Dans certaines baumes se trouve du matériel de bivouac, sans doute laissé là par des chasseurs de mouflons, nombreux dans ce secteur. On dit que les chasseurs descendaient une bouteille de vin le matin avec une corde pour la mettre au frais dans le scialet du pas de l'Aire. Il y a un bon bloc de glace au fond (photo L. Jacquet).

Du sentier, il ne faut pas manquer un petit aller-retour en descente vers les trois arches du pas de l'Aire, un site qui fut apparemment très fréquenté par les charbonniers, et ici par Guilain et Raf (-;

L'arche de l'Aire 3, deux trous qui donnent accès à une grande baume perchée au-dessus du vide du cirque du Bacon (photo L. Jacquet).

Une de ces arches traverse un pilier rocheux. Le point 1419 m (coordonnées 45.075 95N - 5.61772E) du sentier du pas de l'Aire, où se trouve un vieux mur, marque le départ de la descente cairnée vers ces arches.

La même sous un autre angle.

Cette plate-forme charbonnière, perdue en pleine forêt au-dessus des arches du pas de l'Aire, est soutenue par un mur massif d'1,50 m de hauteur. Une autre avec un mur encore plus haut se trouve juste sous les arches.

Et pour terminer, on peut aller voir le boyau du Roc (ou Roch), situé non loin au-dessus du chemin au nord du pas de l'Aire (voir carte). Photo L. Jacquet.

Cette belle petite arche a été révélée en 2022 par Soizic Degeuse, Fernand Dias et leur ami Roch (photo L. Jacquet).