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pascal-sombardier.com

Topos et photos sur la montagne hors des sentiers battus, par l'auteur des Randonnées du vertige

De l'arche des Crocs à la Main

Le pré du Four, le Boyau du Roc, la Chambre des Comtes, le scialet du pas de l’Aire, l’arche des Crocs, la pierre Virari, la Main et les Menhirs

Quoique dominant Grenoble, ce versant est peu connu. Il faut dire que bien peu des chemins qui le parcourent sont tracés sur les cartes. Les beaux sommets des Crocs et de l'Ours regorgent pourtant de possibilités et les pentes qui s'étendent à leurs pieds figurent parmi les plus hautes et les plus complexes du Vercors. J'avais commencé mes explorations dès les années 2000 pour mon ouvrage Vertiges d'en haut (Glénat, 2010), dans lequel je présentais quelques curiosités naturelles. La plupart étaient alors inconnues et j'ai dû donner des noms à certaines. J'ai repris ce premier topo ici : https://www.pascal-sombardier.com/2020/06/rochers-de-l-ours-par-les-crocs.html

J'y suis retourné plusieurs fois par les itinéraires détournés de l'immense versant est. C'est celui qui est présenté ci-dessous et qui figurait en partie sur Vercors secret (Glénat, 2016). Quelques nouveautés ont été trouvées depuis, mais le but est aussi de préciser ce que je décris comme une suite possible au mystérieux pas de l’Aire. Réalisé depuis Saint-Paul-de-Varces (ce qui reste une simple option de départ, le topo décrit ci-dessous partant à mi-hauteur), cet enchaînement représente plus de 1600 mètres de dénivellation. C’est donc l’un des plus longs périples vertacomicoriens, mais c'est surtout l'un des plus riches et des plus pittoresques.

Topo détaillé par simple clic sur le doc PDF ci-dessous :

Le pré du Four devant le pic Saint-Michel.

Le pré du Four devant le pic Saint-Michel.

 De l'arche des Crocs à la Main
Petite digression sur le sentier du pas de l'Aire : le Boyau du Roc, jolie arche-tunnel située non loin au-dessus du chemin (photo Laurent Jacquet).

Petite digression sur le sentier du pas de l'Aire : le Boyau du Roc, jolie arche-tunnel située non loin au-dessus du chemin (photo Laurent Jacquet).

Dans le Boyau du Roc (photo Laurent Jacquet).

Dans le Boyau du Roc (photo Laurent Jacquet).

L'entrée de cette petite grotte située au bord du sentier du pas de l'Aire (à l'endroit qui porte ce nom sur la carte IGN) ne paye pas de mine. Il ne faut pas hésiter à y entrer, on sera surpris. Bob Keller suppose qu'il s'agit de la "Chambre des Contes" (ou Comtes) dont il est question dans des documents anciens, et qui aurait pu être habitée (photo Bob Keller).

L'entrée de cette petite grotte située au bord du sentier du pas de l'Aire (à l'endroit qui porte ce nom sur la carte IGN) ne paye pas de mine. Il ne faut pas hésiter à y entrer, on sera surpris. Bob Keller suppose qu'il s'agit de la "Chambre des Contes" (ou Comtes) dont il est question dans des documents anciens, et qui aurait pu être habitée (photo Bob Keller).

Au fond du scialet du Pas de l'Aire, la neige était encore permanente il y a une dizaine d'années. Les anciens y laissaient descendre leur bouteille au bout d'une ficelle pour la garder au frais le temps de la chasse.

Au fond du scialet du Pas de l'Aire, la neige était encore permanente il y a une dizaine d'années. Les anciens y laissaient descendre leur bouteille au bout d'une ficelle pour la garder au frais le temps de la chasse.

Quelques mètres à droite du scialet du Pas de l'Aire, une rampe permet de monter au-dessus pour se diriger vers l'arche des Crocs.

Quelques mètres à droite du scialet du Pas de l'Aire, une rampe permet de monter au-dessus pour se diriger vers l'arche des Crocs.

Après la forêt, on débouche dans de raides prairies. L'arche des Crocs est visible au centre

Après la forêt, on débouche dans de raides prairies. L'arche des Crocs est visible au centre

Dans l'arche des Crocs, large de 9 mètres.

Dans l'arche des Crocs, large de 9 mètres.

L'arche des Crocs vue du haut (elle figure sous le nom de "tunnel" sur d'anciens croquis).

L'arche des Crocs vue du haut (elle figure sous le nom de "tunnel" sur d'anciens croquis).

Juste au-dessus de l'arche des Crocs, on retrouve l'ancien Balcon Est, qui passe dans cette pierre fendue.

Juste au-dessus de l'arche des Crocs, on retrouve l'ancien Balcon Est, qui passe dans cette pierre fendue.

Dans la pierre Fendue.

Dans la pierre Fendue.

Après la pierre Fendue, les lacets de l'ancien Balcon Est permettent de rejoindre le nouveau qui relie horizontalement le col de l'Arc au col Vert.

Après la pierre Fendue, les lacets de l'ancien Balcon Est permettent de rejoindre le nouveau qui relie horizontalement le col de l'Arc au col Vert.

Du Balcon Est, un sentier permet de gravir rapidement les pentes qui donnent accès à la crête entre les Rochers de l'Ours et les Crocs. On arrive ainsi à la pierre Virari, d'où l'on découvre le sommet 2038 m des Rochers de l'Ours.

Du Balcon Est, un sentier permet de gravir rapidement les pentes qui donnent accès à la crête entre les Rochers de l'Ours et les Crocs. On arrive ainsi à la pierre Virari, d'où l'on découvre le sommet 2038 m des Rochers de l'Ours.

Tentative pour faire tourner la pierre Virari. Mais ça veut pas... Son nom (qui vire) vient d'une légende villardienne : si vous y alliez un soir de Noël et la faisiez tourner de droite à gauche, vous entriez dans un gouffre au fond duquel est caché un trésor.

Tentative pour faire tourner la pierre Virari. Mais ça veut pas... Son nom (qui vire) vient d'une légende villardienne : si vous y alliez un soir de Noël et la faisiez tourner de droite à gauche, vous entriez dans un gouffre au fond duquel est caché un trésor.

En contrebas de la croupe nord-est des Rochers de l'Ours, la Main est bien visible.

En contrebas de la croupe nord-est des Rochers de l'Ours, la Main est bien visible.

La Main semble bénir Grenoble et sa vallée.

La Main semble bénir Grenoble et sa vallée.

Dernier regard vers la Main et le bassin grenoblois avant de continuer vers les menhirs.

Dernier regard vers la Main et le bassin grenoblois avant de continuer vers les menhirs.

Après la Main, on peut continuer sur ces belles vires.

Après la Main, on peut continuer sur ces belles vires.

On devra tourner à 180° pour monter sur la vire au-dessus, où se trouvent les menhirs.

On devra tourner à 180° pour monter sur la vire au-dessus, où se trouvent les menhirs.

L'un des menhirs de l'alignement, sous le sommet des Rochers de l'Ours.

L'un des menhirs de l'alignement, sous le sommet des Rochers de l'Ours.

Au sommet 2038 m des Rochers de l'Ours, devant leur autre sommet, plus rocheux, où débute une traversée épique et plus technique vers le Cornafion.

Au sommet 2038 m des Rochers de l'Ours, devant leur autre sommet, plus rocheux, où débute une traversée épique et plus technique vers le Cornafion.

Sur la croupe nord-est des Rochers de l'Ours. À gauche, la crête des Crocs devant la Chartreuse. Au centre le mont Blanc et, à droite, Belledonne.

Sur la croupe nord-est des Rochers de l'Ours. À gauche, la crête des Crocs devant la Chartreuse. Au centre le mont Blanc et, à droite, Belledonne.

Retour possible vers le Balcon Est et le col de l'Arc par la vire inférieure des Crocs, qui démarre quelques mètres au nord de la pierre Virari.

Retour possible vers le Balcon Est et le col de l'Arc par la vire inférieure des Crocs, qui démarre quelques mètres au nord de la pierre Virari.

On retrouve le Balcon Est qui ramène tranquillement au col de l'Arc.

On retrouve le Balcon Est qui ramène tranquillement au col de l'Arc.

Retour au col de l'Arc devant le pic Saint-Michel, avant de redescendre par de paisibles chemins.

Retour au col de l'Arc devant le pic Saint-Michel, avant de redescendre par de paisibles chemins.

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R
Le caractère sauvage du versant Est du Vercors ne cesse en effet jamais de m'étonner.<br /> <br /> Je me rappelle, tout juste arrivé à Grenoble, une descente épique du Moucherotte (montée en bus jusqu'à Saint-Nizier, ce qui permettait de descendre droit sur Seyssins au retour).<br /> <br /> Plus tard, vraiment devenu grenoblois, un réveillon du Nouvel-An au refuge-abri sous le sommet, avec à minuit une montée à la table d'orientation, les lumières de la ville si proche et pourtant paraissant si lointaine... <br /> <br /> Jacques Boell raconte même dans le chapitre « Lisières & Bordures » de son livre « Oisans » (1945) avoir carrément dû y bivouaquer de nuit dans les falaises !
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