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pascal-sombardier.com

Topos et photos sur la montagne hors des sentiers battus, par l'auteur des Randonnées du vertige

Le lac du Cerisier

Ce lac est peu connu, et parfois sec paraît-il. Mais le réchauffement, en accélérant la fonte des neiges, a créé un certain nombre de nouveaux lacs, comme je le précisais déjà à propos du lac sud de la Barbarate, situé sur l'autre versant du même massif des Grandes Rousses. Partis en direction du lac du Cerisier (quel cerisier ?), nous nous attendions à tout, ou à rien (-: Et, deux heures après, ce fut la belle surprise ! L'un des lacs les plus translucides et les plus purs que j'aie vus, qui plus est d'un bleu profond assez unique.

La balade est plutôt simple et courte. La sente qui mène au lac est peu tracée, mais bien cairnée. Pour ceux qui voudraient prolonger, je propose un retour par les magnifiques cascades de Pont-Ferrand en bordure du grand plateau d'Emparis, haut lieu de l'alpagisme.

Topo détaillé par simple clic sur le doc PDF ci-dessous :

Départ du col de Sarenne (1999 m) sur le chemin de traverse.

Départ du col de Sarenne (1999 m) sur le chemin de traverse.

En rouge, l’aller-retour au lac depuis le col de Sarenne. En jaune, l’option de retour par les cascades de  Pont-Ferrand (ou l’accès au lac en option longue depuis le parking indiqué à 1713 m).

En rouge, l’aller-retour au lac depuis le col de Sarenne. En jaune, l’option de retour par les cascades de Pont-Ferrand (ou l’accès au lac en option longue depuis le parking indiqué à 1713 m).

La vue est tout le long époustouflante. On voit au fond à gauche la Meije et le Râteau. À droite, la Muzelle.

La vue est tout le long époustouflante. On voit au fond à gauche la Meije et le Râteau. À droite, la Muzelle.

Passés les 2300 mètres, on trouve le ruisseau issu du lac. Il ne reste qu'à le suivre.

Passés les 2300 mètres, on trouve le ruisseau issu du lac. Il ne reste qu'à le suivre.

Il ne se dévoile qu'au tout dernier moment, et on a du mal à y croire, mais il est bien là.

Il ne se dévoile qu'au tout dernier moment, et on a du mal à y croire, mais il est bien là.

Ce qui surprend est l'extraordinaire limpidité de l'eau. Le fond est parfaitement visible.

Ce qui surprend est l'extraordinaire limpidité de l'eau. Le fond est parfaitement visible.

La couleur est également unique. Un bleu-vert jamais vu ailleurs.

La couleur est également unique. Un bleu-vert jamais vu ailleurs.

Les petites pointes qui le dominent sont appelées "Dents du Cerisier".

Les petites pointes qui le dominent sont appelées "Dents du Cerisier".

Le lac du Ceriser devant la Meije. Un rêve !

Le lac du Ceriser devant la Meije. Un rêve !

Le lac devant les contreforts du sommet sud de Sarenne.

Le lac devant les contreforts du sommet sud de Sarenne.

C'est de cette petite plate-forme en hauteur que l'on a la meilleure vision du lac.

C'est de cette petite plate-forme en hauteur que l'on a la meilleure vision du lac.

Début de la redescente, toujours face à la Meije.

Début de la redescente, toujours face à la Meije.

On peut également voir le plateau d'Emparis à gauche.

On peut également voir le plateau d'Emparis à gauche.

Le versant est des Grandes Rousses vu du plateau d'Emparis. Le lac du Cerisier est dans la dépression la plus à gauche.

Le versant est des Grandes Rousses vu du plateau d'Emparis. Le lac du Cerisier est dans la dépression la plus à gauche.

Option longue de retour par les Sablats et les cascades de Pont-Ferrand

En reprenant le chemin de traverse, mais cette fois en direction du nord, on passe sous le cirque du Grand Sablat, dominé par le pic Blanc (3323 m).

En reprenant le chemin de traverse, mais cette fois en direction du nord, on passe sous le cirque du Grand Sablat, dominé par le pic Blanc (3323 m).

Une passerelle très étroite franchit le torrent tumultueux du Grand Sablat.

Une passerelle très étroite franchit le torrent tumultueux du Grand Sablat.

Plus bas, on rejoint le Ferrand, peu avant les cascades.

Plus bas, on rejoint le Ferrand, peu avant les cascades.

Le chemin franchit quelques ravins, mais est très bien entretenu.

Le chemin franchit quelques ravins, mais est très bien entretenu.

Les cascades au-dessus du pont Ferrand.

Les cascades au-dessus du pont Ferrand.

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H
Bravo pour ce récit et ces images. Quand j'étais enfant, chaque année nous passions par le Galibier et le Lautaret pour aller dans les Hautes Alpes, et nous faisions de la "luge" avec des sacs en plastique sur les névés. Et puis il y a 4 ans, nous y sommes repassés. Les névés ? Disparus ! Le glacier de la Meije? Considérablement réduit. Ça m'a fait mal au cœur. En revanche, je me souviens que pour se baigner dans les lacs de montagne (j'adore nager nue dans les lacs sauvages), il fallait être courageuse. Mais l'été dernier, l'eau était si chaude qu'on pouvait y rester autant qu'on voulait sans avoir froid le moins du monde.
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