Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
pascal-sombardier.com

Topos et photos sur la montagne hors des sentiers battus, par l'auteur des Randonnées du vertige

La vire des Excellences

Au cœur du massif de Belledonne, cette vire relie directement les alpages de la Pierre et du lac Blanc. Pour communiquer entre eux, les bergers évitaient ainsi de devoir descendre dans le ravin des Excellences pour remonter au lac. Je l'avais empruntée par hasard il y a une quarantaine d'années, mais son tracé date sans doute de bien plus longtemps. Depuis, des câbles sont apparus, pas toujours de manière judicieuse, mais ils témoignent de la fréquentation actuelle par les randonneurs (c'est une sortie du GAN qui me l'a remise en mémoire). On y trouve des passages escarpés et vertigineux, mais rien de technique ni de trop exposé, sinon la petite dalle finale où l'on peut assurer les personnes peu à l'aise.

La boucle ainsi réalisée depuis le refuge Jean Collet - où l'on peut faire une halte rafraîchissante ou même passer la nuit - permet de contempler quelques-uns des plus beaux décors du "massif aux trente lacs" : de nombreuses cascades, le lac Blanc plutôt bleu-vert alimenté par ce qu'il reste du glacier de Freydane, le tout dominé par les Trois pics de Belledonne qui se présentent sous leur jour le plus austère. Il s'agit d'une des rares randos du vertige de ce massif, et comme d'habitude pour ce genre de parcours, la prudence reste la règle.

Topo détaillé par simple clic sur le doc PDF ci-dessous :

L'approche depuis Pré Marcel face à la Petite Lance de Domène, sous laquelle s'épanchent les cascades du lac Blanc.

L'approche depuis Pré Marcel face à la Petite Lance de Domène, sous laquelle s'épanchent les cascades du lac Blanc.

En jaune, les deux approches possibles pour le refuge Jean Collet. En rouge, la boucle de la vire des Excellences.

En jaune, les deux approches possibles pour le refuge Jean Collet. En rouge, la boucle de la vire des Excellences.

Vue depuis la Sitre.

Vue depuis la Sitre.

Peu avant le refuge, le chemin passe sur une vire assez vertigineuse par endroit, mais bien tracée et équipée de câbles.

Peu avant le refuge, le chemin passe sur une vire assez vertigineuse par endroit, mais bien tracée et équipée de câbles.

Le sentier est heureusement assez large.

Le sentier est heureusement assez large.

Après plus ou moins deux heures de marche, le refuge Jean Collet est en vue.

Après plus ou moins deux heures de marche, le refuge Jean Collet est en vue.

C'est la période des rhodos.

C'est la période des rhodos.

Du refuge, on voit bien le départ de la vire des Excellences. Il s'agit de la trace diagonale qui traverse les pentes herbeuses en haut à droite.

Du refuge, on voit bien le départ de la vire des Excellences. Il s'agit de la trace diagonale qui traverse les pentes herbeuses en haut à droite.

Ce petit refuge STD date de 1909. Il fut détruit par un ouragan en 1926, puis reconstruit et agrandi. Mais depuis, il n'a pas beaucoup changé et reste bien sympathique.

Ce petit refuge STD date de 1909. Il fut détruit par un ouragan en 1926, puis reconstruit et agrandi. Mais depuis, il n'a pas beaucoup changé et reste bien sympathique.

Un nid d'aigle face au Grésivaudan et à la Chartreuse.

Un nid d'aigle face au Grésivaudan et à la Chartreuse.

Pour aller à la vire des Excellences, il faut commencer à monter sur le sentier du col de la Mine-de-Fer.

Pour aller à la vire des Excellences, il faut commencer à monter sur le sentier du col de la Mine-de-Fer.

On voit le refuge en bas à gauche et le habert de la Pierre au centre. C'est au niveau de celui-ci qu'il faut quitter le sentier du col de la Mine-de-Fer et monter sur la diagonale qui part au sud.

On voit le refuge en bas à gauche et le habert de la Pierre au centre. C'est au niveau de celui-ci qu'il faut quitter le sentier du col de la Mine-de-Fer et monter sur la diagonale qui part au sud.

Cette diagonale se faufile à travers un pierrier et des pentes herbeuses raides, mais reste assez bien tracée.

Cette diagonale se faufile à travers un pierrier et des pentes herbeuses raides, mais reste assez bien tracée.

Après avoir basculé dans les ravins du versant ouest, on trouve les premiers escarpements parfois munis de quelques câbles.

Après avoir basculé dans les ravins du versant ouest, on trouve les premiers escarpements parfois munis de quelques câbles.

Quelques promontoires permettront de jouer les aigles.

Quelques promontoires permettront de jouer les aigles.

Les sections vertigineuses alternent avec quelques sections herbeuses reposantes.

Les sections vertigineuses alternent avec quelques sections herbeuses reposantes.

L'endroit est particulièrement fleuri.

L'endroit est particulièrement fleuri.

Sans doute le passage le plus impressionnant, mais sans réelles difficultés.

Sans doute le passage le plus impressionnant, mais sans réelles difficultés.

C'est là qu'il faut descendre quelques mètres dans une sorte de canyon pour retrouver une bonne vire.

C'est là qu'il faut descendre quelques mètres dans une sorte de canyon pour retrouver une bonne vire.

Sur la bonne vire, avec un câble placé trop haut...

Sur la bonne vire, avec un câble placé trop haut...

La descente finale. Le lac Blanc est derrière la croupe herbeuse située au centre, sur laquelle il va falloir un peu remonter pour l'apercevoir enfin. Au fond, les Trois pics de Belledonne.

La descente finale. Le lac Blanc est derrière la croupe herbeuse située au centre, sur laquelle il va falloir un peu remonter pour l'apercevoir enfin. Au fond, les Trois pics de Belledonne.

La désescalade de cette dalle n'étant pas du goût de tout le monde, nous avons préféré installer une corde de "rassurement"... Deux spits permettent un amarrage (prévoir une corde de 15 mètres et deux mousquetons) - (photo Jean-René Bouvier)

La désescalade de cette dalle n'étant pas du goût de tout le monde, nous avons préféré installer une corde de "rassurement"... Deux spits permettent un amarrage (prévoir une corde de 15 mètres et deux mousquetons) - (photo Jean-René Bouvier)

Sur la croupe herbeuse, la tradition exige une halte aux "oreilles" du lac Blanc.

Sur la croupe herbeuse, la tradition exige une halte aux "oreilles" du lac Blanc.

Le lac Blanc, alimenté par la fonte du glacier de Freydane (sous les Trois pics à gauche) et les névés du pic Couttet (au centre).

Le lac Blanc, alimenté par la fonte du glacier de Freydane (sous les Trois pics à gauche) et les névés du pic Couttet (au centre).

Au retour, dans la descente du ravin des Excellences, on se demande bien où on a pu passer. Là-haut, parmi ces pics pointus, certes... En bas à gauche, on devine le refuge Jean Collet, qu'un sentier transversal permet de rejoindre.

Au retour, dans la descente du ravin des Excellences, on se demande bien où on a pu passer. Là-haut, parmi ces pics pointus, certes... En bas à gauche, on devine le refuge Jean Collet, qu'un sentier transversal permet de rejoindre.

Au cas où l'on serait parti de la Souille, au lieu de traverser vers le refuge, il faut descendre à la passerelle du Vors.

Au cas où l'on serait parti de la Souille, au lieu de traverser vers le refuge, il faut descendre à la passerelle du Vors.

Vu des Sabottes, le cirque des cascades du Boulon, situé juste sous le refuge Jean Collet. À droite en haut, on voit l'énorme rocher sous lequel est construit le habert de la Pierre.

Vu des Sabottes, le cirque des cascades du Boulon, situé juste sous le refuge Jean Collet. À droite en haut, on voit l'énorme rocher sous lequel est construit le habert de la Pierre.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
J
Bonjour Pascal, je crois que tu as oublié de préciser le sens des ondulations à la fin du topo ;-)
Répondre
P
🤣