La traversée des Grands Ducs

La traversée la moins connue des falaises Soubeyranes à La Ciotat, et la plus spectaculaire

Je l'avoue, j'ai un faible pour les Soubeyranes, qui comptent parmi les plus hautes falaises maritimes d'Europe. La mer, le grès multicolore et l'ambiance vertigineuse y composent un cocktail détonnant. J'y ai grimpé, mais je préfère encore arpenter les vires qui les traversent sur plusieurs kilomètres, car c'est encore le meilleur moyen de se glisser entre la mer et le ciel. La traversée des Grands Ducs décrite ici est peu connue par rapport au célèbre passage à Philémon (nom d'un braconnier qui arpentait ces vires au début du vingtième siècle). Elle est même plutôt dévalorisée dans les différents topos que j'ai lus, alors qu'en fait, elle déroule mieux que le pas de la Chèvre, la vire à Philémon ou celle des Immortelles, à la suite de laquelle on peut l'enchaîner. Elle est en outre bien équipée. Certes, on évolue dans une falaise surplombante par endroit, et on se demande bien par où on a pu passer lorsqu’on se retourne. Mais c’est justement là tout l’intérêt de ce périple maritime hors du commun. Elle peut se faire de façon indépendante, et c'est ainsi qu'elle est décrite ici depuis La Ciotat.

L'intégralité des traversées Philémon - Pas de la Chèvre - Émigrés - Immortelles - Grands Ducs est décrite dans mon ouvrage "Randonnées insolites et spectaculaires" et sur ce blog : https://www.pascal-sombardier.com/2023/04/les-falaises-soubeyranes.html

Topo directement visible par simple clic sur le doc PDF ci-dessous (carte également visible à la suite des photos) :

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Après la villa Teychené, la rampe diagonale qui permet de descendre au palmier.

En rouge, l'accès aux Grands Ducs et la traversée. En jaune, la vire des Immortelles. En pointillés noirs, le passage à Philémon et sa continuation au NW jusqu'aux Émigrés.

On arrive également à ce palmier en venant par la vire des Imortelles.

La descente du goulet sous le palmier est normalement équipée de cordes fixes, mais vu la raideur de certains passages, mieux vaut faire des petits rappels. Question de confort !

Au bas du goulet sous le palmier, le départ de la vire est assez large. Ça ne va pas durer...

Non non, ne cherchez pas : vous êtes bien passés à travers les surplombs de cette falaise... en marchant.

Du grès, des galets, du sable... Et au final, un vrai trottoir.

Non loin de la sortie. On devine en léger contrebas la vire où l'on se trouvait quelques minutes auparavant.

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