Topos et photos sur la montagne hors des sentiers battus, par l'auteur des Randonnées du vertige
14 Janvier 2020
À ceux qui n'aiment pas la neige, cette petite fantaisie restant au-dessous de 1000 m apportera quelques émotions d'un autre genre. La première est la sérénité qui se dégage du couvent de Chalais où des dominicaines perpétuent leur tradition d'accueil, et plus prosaïquement, la fabrication de leurs fameux biscuits. Quant à notre vire, mieux vaut y aller l'après-midi, et même assez tard, pour bénéficier du soleil. Un minimum d'agilité et de connaissances techniques est requis, et il faut surtout garder à l'esprit que si la progression est la plupart du temps facile, le faux pas est interdit, car on domine un vide d'autant plus redoutable qu'il est à moitié masqué par la végétation. Plusieurs couloirs sont autant de toboggans à ne pas sous-estimer.
Novembre 2020 : vu l'absence de neige, je suis allé faire la boucle en début d'après-midi. J'ai nettoyé les branches cassées et vérifié les cordes, qui sont nickel.
Vu la relative brièveté du parcours, j'ai enchaîné une fois de plus avec la crête de l'Embournay au nord du couvent, où de nombreux et agréables belvédères permettent de belles vues sur cet environnement typiquement cartusien. Et une fois de plus, je me suis régalé. Cette crête très peu connue est vraiment belle.
Topo et tracé visualisables par clic sur le doc Chalais-PDF ci-dessous :
Après le grand promontoire, longue traversée au nord le long des rochers suivie d'une petite remontée forestière pour retrouver le couvent.
Je n'oublie pas l'essentiel. À l'heure où il faut encourager les productions locales, on peut difficilement trouver mieux que celle-ci. C'est fait par les dominicaines de Chalais et c'est en vente au couvent, ainsi que dans les commerces autour de Voreppe. Un tuyau, montez là-haut le mercredi quand elles fabriquent ces biscuits. L'odeur envahit tout le vallon.
Maurits 24/04/2018 19:46