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pascal-sombardier.com

Topos et photos sur la montagne hors des sentiers battus, par l'auteur des Randonnées du vertige

Bourne : les balcons rive gauche

Voilà quelques années que j'explore les vires qui dominent la Bourne au niveau de la Goule Blanche. En 2018, j'avais même parcouru celle qui traverse les Rochers du Bouchet. La sortie assez technique et la brièveté du parcours ne m'avaient pas incité à en parler. Et puis, début octobre 2024, je me décide enfin à aller voir celles qui sillonnent le versant ouest de la partie amont des gorges depuis les ruines d'une ancienne et mystérieuse usine qui se trouve de l'autre côté de la Bourne par rapport à la route. Je les observais depuis quelques années, sans trop croire que ça pouvait passer ou mener quelque part, mais il fallait bien vérifier. Surprise !  Plusieurs vieilles sentes me permirent de progresser sans trop de difficultés jusqu'au-dessus de la Goule blanche, au départ de la vire parcourue 6 ans auparavant depuis Bois-Barbu !

Me disant qu'il y avait peut-être moyen de réaliser une boucle à la suite de l'enchaînement de ces deux vires, je me mis à chercher un passage vers le Bénitier de Merlon afin d'éviter un retour fastidieux par la route et le chemin de Valchevrière. On trouve ici des sentes un peu partout, dont certaines au bord du Bénitier et de ses falaises imposantes, un endroit qui figure parmi les plus secrets et les plus fermés du Vercors.

Cinq jours plus tard, Michel Mange publie sur FaceBook le compte-rendu d'une sortie qu'il a effectuée vers Valchevrière, avec un retour par un passage "de toute beauté" qui franchit les falaises du Bénitier de Merlon. Je vous jure bien que je n'avais parlé à personne de mes recherches dans le coin. Michel est venu là totalement par hasard et au même moment. Télépathie ?

Je le contacte et nous convenons de retourner concrétiser tous ces passages en compagnie de Jean-René Bouvier. Après l'enchaînement des deux vires, nous suivons Michel, qui, après quelques hésitations, arrive à retrouver l'accès à son passage. Mais comment a-t-il pu avoir l'idée d'aller dans cet endroit si bien caché ?! Il le dit d'ailleurs : c'est une des découvertes dont il est le plus fier, et il y a de quoi. Un vieux piton, sans doute posé il y a quelques décennies par des chasseurs, nous a servi à amarrer une corde pour descendre une rampe étroite et exposée qui donne accès à l'intérieur du Bénitier de Merlon. Un passage d'anthologie ! 

Le topo de cet itinéraire est disponible sur demande par l'onglet contact de la page d'accueil de ce blog.

Avant toute chose, merci de prendre connaissance de ces informations relatives à la sécurité et au respect de la biodiversité : https://www.pascal-sombardier.com/a-propos-de-pascal-sombardier.com

Les gorges au niveau de la Goule Blanche. Ici, l'automne est encore plus flamboyant qu'ailleurs.

Les gorges au niveau de la Goule Blanche. Ici, l'automne est encore plus flamboyant qu'ailleurs.

La traversée de la Bourne au niveau des ruines.

La traversée de la Bourne au niveau des ruines.

(photo J.-R. Bouvier)

(photo J.-R. Bouvier)

De l'autre côté, on traverse ces ruines mystérieuses, sur lesquelles on ne trouve aucune info.

De l'autre côté, on traverse ces ruines mystérieuses, sur lesquelles on ne trouve aucune info.

Une centrale hydroélectrique ? Une filature ?

Une centrale hydroélectrique ? Une filature ?

De gros tuyaux arrivent et repartent de chaque côté.

De gros tuyaux arrivent et repartent de chaque côté.

Et ça... Une pompe, une cheminée de décompression... ??

Et ça... Une pompe, une cheminée de décompression... ??

La traversée qui suit réserve quelques passages déversés, mais ça passe toujours.

La traversée qui suit réserve quelques passages déversés, mais ça passe toujours.

Sur la vire des Olivets, Michel sent des arches. Mais non... Rien de rien.

Sur la vire des Olivets, Michel sent des arches. Mais non... Rien de rien.

Vue sur l'autre rive et le balcon inférieur.

Vue sur l'autre rive et le balcon inférieur.

Au fond, on voit notre objectif : la vire du Bouchet. Nous y serons une heure plus tard (photo J.-R. Bouvier).

Au fond, on voit notre objectif : la vire du Bouchet. Nous y serons une heure plus tard (photo J.-R. Bouvier).

Voici une vue de la vire du Bouchet depuis les rochers de la Ferrière. Au centre, à gauche du cirque blanchâtre, on devine le couloir qui permet de sortir sur le plateau.

Voici une vue de la vire du Bouchet depuis les rochers de la Ferrière. Au centre, à gauche du cirque blanchâtre, on devine le couloir qui permet de sortir sur le plateau.

Du début de la vire du Bouchet, on a des vues étonnantes sur les reliefs de la rive droite au niveau de l'angle que font les gorges en face de la Goule Blanche (photo J.-R. Bouvier)..

Du début de la vire du Bouchet, on a des vues étonnantes sur les reliefs de la rive droite au niveau de l'angle que font les gorges en face de la Goule Blanche (photo J.-R. Bouvier)..

Le début de la vire du Bouchet est assez tranquille.

Le début de la vire du Bouchet est assez tranquille.

Bourne : les balcons rive gauche
Bourne : les balcons rive gauche
Mais voilà que ça se gâte...  (photo J.-R. Bouvier).

Mais voilà que ça se gâte... (photo J.-R. Bouvier).

Mieux vaut s'assurer dans cette traversée exposée.

Mieux vaut s'assurer dans cette traversée exposée.

S'ensuit une petite traversée en escalade.

S'ensuit une petite traversée en escalade.

Et enfin, l'escalier qui donne accès à la vire au pied du couloir final.

Et enfin, l'escalier qui donne accès à la vire au pied du couloir final.

Vue sur les rochers de la Ferrière et le Balcon de la haute Bourne depuis la vire du Bouchet.

Vue sur les rochers de la Ferrière et le Balcon de la haute Bourne depuis la vire du Bouchet.

Pause repas sur la vire. On voit au fond le couloir à escalader pour sortir sur le plateau.

Pause repas sur la vire. On voit au fond le couloir à escalader pour sortir sur le plateau.

Il s'agit d'une escalade d'une vingtaine de mètres, assurée par quelques arbres et des spits (photo J.-R. Bouvier).

Il s'agit d'une escalade d'une vingtaine de mètres, assurée par quelques arbres et des spits (photo J.-R. Bouvier).

La sortie du couloir. Il reste encore un petit mur pour accéder au plateau.

La sortie du couloir. Il reste encore un petit mur pour accéder au plateau.

Dans la forêt du Bouchet, avec vue sur les Rochers de la Ferrière et le Gros Martel (photo J.-R. Bouvier).

Dans la forêt du Bouchet, avec vue sur les Rochers de la Ferrière et le Gros Martel (photo J.-R. Bouvier).

Direction Bénitier de Merlon (photo J.-R. Bouvier)

Direction Bénitier de Merlon (photo J.-R. Bouvier)

Après la traversée du plateau du Bouchet, Michel retrouve la sente qui traverse les falaises du Bénitier de Merlon.

Après la traversée du plateau du Bouchet, Michel retrouve la sente qui traverse les falaises du Bénitier de Merlon.

Au bout d'une sente qui se faufile entre les falaises, on bute devant un passage étroit où est planté un très vieux bout de ferraille (photo J.-R. Bouvier).

Au bout d'une sente qui se faufile entre les falaises, on bute devant un passage étroit où est planté un très vieux bout de ferraille (photo J.-R. Bouvier).

Cette rampe improbable dévérouille le Bénitier. Il fallait la trouver !

Cette rampe improbable dévérouille le Bénitier. Il fallait la trouver !

Depuis, Michel Mange est allé en face, sur les Rochers de la Ferrière, pour faire ces photos de la rampe qui dévérouillle le Bénitier de Merlon. Elle est parfaitement visible au centre de chacune de ces deux photos.

Depuis, Michel Mange est allé en face, sur les Rochers de la Ferrière, pour faire ces photos de la rampe qui dévérouillle le Bénitier de Merlon. Elle est parfaitement visible au centre de chacune de ces deux photos.

Après la rampe, descente raide mais facile dans le Bénitier (photo J.-R. Bouvier).

Après la rampe, descente raide mais facile dans le Bénitier (photo J.-R. Bouvier).

La grotte au pied du Bénitier. Le chemin classique de Valchevrière est juste en dessous.

La grotte au pied du Bénitier. Le chemin classique de Valchevrière est juste en dessous.

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Option de retour par l'autre rive de la Bourne en remontant

au pas de la Ferrière depuis le pont de Valchevrière.

Les photos qui suivent montrent l'autre rive de la Bourne, les chemins de la Balme Noire, du pas de la Ferrière et les balcons qui permettent de revenir au parking des ruines. C'est une suite logique aux vires de la rive gauche pour revenir au point de départ en effectuant une boucle royale dans les gorges. Mais cela rajoute deux bonnes heures à un parcours déjà long.

On trouvera quelques infos supplémentaires sur ce parcours et sur d'autres à cette page de mon blog :

Sur le chemin qui monte à la Balme Noire depuis le pont de Valchevrière.

Sur le chemin qui monte à la Balme Noire depuis le pont de Valchevrière.

De la Balme Noire, une sente raide monte directement au pas de la Ferrière.

De la Balme Noire, une sente raide monte directement au pas de la Ferrière.

Sur le Balcon de la haute Bourne. La vire du Bouchet est visible à droite.

Sur le Balcon de la haute Bourne. La vire du Bouchet est visible à droite.

Retour aux ruines par le balcon du versant est.

Retour aux ruines par le balcon du versant est.

À cinq minutes des ruines, retour à la case départ.

À cinq minutes des ruines, retour à la case départ.

À voir aussi cette synthèse sur les gorges de la Bourne : 

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