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pascal-sombardier.com

Topos et photos sur la montagne hors des sentiers battus, par l'auteur des Randonnées du vertige

Les cascades de Casse-Varnage

Le petit canyon de Casse-Varnage se situe dans le Trièves oriental, au pied d'un des versants les plus hauts et les plus complexes des Alpes. L'Obiou et le Grand Ferrand le dominent de plus de 1500 mètres. Comme souvent dans le Dévoluy, l'endroit se caractérise par ses reliefs étranges et tourmentés. La petite fantaisie présentée ici vous permettra d'en apprécier les charmes et vous donnera peut-être l'envie de découvrir d'autres curiosités situées plus haut, dont je parle également sur ce blog : les Arçons, le Château des Chèvres et le sentier de la baronne.

Les cascades de Casse-Varnage

En 2008, j'étais tombé par hasard sur ce petit canyon alors inconnu. Séduit par son ambiance spéciale, j'avais équipé ses deux rappels et j'avais publié un topo dans "Vertiges d'en haut". Depuis, cette petite chose a été reprise sur divers sites et maintes fois décrites. Je profite de ce blog pour publier quelques photos inédites, mais surtout pour apporter une précision : j'évoquais dans mon ouvrage la remontée de ces cascades en escalade. Je m'étais effectivement amusé à ouvrir une sorte de petite voie sur leur droite et je l'avais équipée. Constatant que plusieurs personnes s'étaient rendues là dans le but de la répéter et qu'elles avaient cherché en vain mes spits, je crois utile de préciser que ceux-ci n'ont pas tenu plus d'une année. Le versant de 1500 mètres de dénivellation dressé au-dessus est en effet le théâtre de grosses avalanches, dont la plus violente s’enfourne précisément dans cette gorge large de quelques mètres par endroits. Les spits ont donc été arrachés, laminés, broyés. Des montagnes d’apparence débonnaire peuvent parfois se comporter comme des sommets himalayens...

Topo détaillé par simple clic sur le doc PDF ci-dessous :

Venant du nord, après une courte traversée, on découvre les cascades ainsi.

Venant du nord, après une courte traversée, on découvre les cascades ainsi.

En rouge, l'approche depuis Longueville. En orange, l'approche depuis les Gauthiers. En bleu, la descente du canyon de Casse-Varnage.

En rouge, l'approche depuis Longueville. En orange, l'approche depuis les Gauthiers. En bleu, la descente du canyon de Casse-Varnage.

le chemin traverse ces strates en haut des cascades et continue en face (c'est par là qu'on arrivera si l'on est parti des Gauthiers). D'autres cascades peuvent se descendre depuis un chemin de traverse situé 300 mètres plus haut.

le chemin traverse ces strates en haut des cascades et continue en face (c'est par là qu'on arrivera si l'on est parti des Gauthiers). D'autres cascades peuvent se descendre depuis un chemin de traverse situé 300 mètres plus haut.

En rouge, l'approche depuis Longueville. En orange, l'approche depuis les Gauthiers. En bleu, la descente du canyon de Casse-Varnage. En blanc, la continuation vers le refuge de Rochassac et le chemin de traverse supérieur.

En rouge, l'approche depuis Longueville. En orange, l'approche depuis les Gauthiers. En bleu, la descente du canyon de Casse-Varnage. En blanc, la continuation vers le refuge de Rochassac et le chemin de traverse supérieur.

Départ du premier rappel.

Départ du premier rappel.

50 mètres dans un décor typiquement dévoluard.

50 mètres dans un décor typiquement dévoluard.

Ce premier rappel est peu raide.

Ce premier rappel est peu raide.

C'est à droite des cascades que j'avais donc ouvert une petite voie d'escalade sur ce rocher stratifié où l'on peut placer quelques coinceurs. Les spits que j'avais posés en complément ont tous été arrachés par les avalanches.

C'est à droite des cascades que j'avais donc ouvert une petite voie d'escalade sur ce rocher stratifié où l'on peut placer quelques coinceurs. Les spits que j'avais posés en complément ont tous été arrachés par les avalanches.

La plate-forme entre les deux rappels est spacieuse, et la caillasse remplit parfois la vasque.

La plate-forme entre les deux rappels est spacieuse, et la caillasse remplit parfois la vasque.

Bel exemple de stratification dévoluarde. On ne peut toutefois pas parler d'escalier en raison de la raideur.

Bel exemple de stratification dévoluarde. On ne peut toutefois pas parler d'escalier en raison de la raideur.

Le deuxième rappel (35 m).

Le deuxième rappel (35 m).

Photo prise lors de l'ouverture de la longueur d'escalade de la cascade du bas. Nous avions attaqué en traversant sur les strates visibles ici en haut à gauche.

Photo prise lors de l'ouverture de la longueur d'escalade de la cascade du bas. Nous avions attaqué en traversant sur les strates visibles ici en haut à gauche.

 Après les rappels, la descente dans le ruisseau est l’occasion d’échapper aux chaleurs de l’été.

Après les rappels, la descente dans le ruisseau est l’occasion d’échapper aux chaleurs de l’été.

Quelques cascades bon enfant concluent ce petit périple.

Quelques cascades bon enfant concluent ce petit périple.

Après les rappels, les joies du toboggan…

Après les rappels, les joies du toboggan…

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