Les crêtes du Rougnou

Les crêtes du Rougnou (2577 m) par le vallon du Mas avec prolongement vers le Nid (2509 m) par sa crête sud. Variante d'approche par le vallon des Narrites et la Tête de l’Aupet (2627 m). Variante de retour par la Tête de Lapras (2584 m) et la crête de Samaroux.

Les paisibles vallons du Dévoluy ne donnent pas l'impression d’une grande ampleur lorsqu’on les observe depuis l'intérieur du massif, mais il faut bien garder à l’esprit qu'on peut y trouver jusqu'à 1 800 mètres de dénivellation. Ils sont très fréquentés à skis l'hiver car larges et peu raides. Tous mènent sur la grande arête entre Ferrand et Obiou, un univers réputé minéral, mais qui réserve de belles surprises à ceux qui prennent le temps de la contemplation. La randonnée présentée ici permet de découvrir le plus long des vallons, celui du Mas, dans une ambiance très représentative du massif, verte jusqu'à 2 400 m, minérale à l'excès au-dessus. On profitera de ce parcours aérien mais facile pour étudier les itinéraires pleins de personnalité du versant ouest particulièrement abrupt et tourmenté, là où s'étire le spectaculaire sentier de la Baronne. Le contraste entre les deux bassins est plus que saisissant. Le verdoyant Nid, plus petit sommet de cette grande ligne de crête, constitue le point d'orgue de la randonnée décrite ici. Mais comme je le préconise, on peut agrémenter cette chevauchée par d'intéressantes variantes à l'aller ou au retour, en passant par des sommets plus importants.

Topo détaillé par simple clic sur le lien CRÊTES DU ROUGNOU ci-dessous :

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Les Petites Charances depuis le Trièves (Mens). À gauche, le Bonnet de l'Évêque. Juste à sa droite, le petit Nid précède le Rougnou (au centre). À droite, la Tête de l'Aupet. À noter que le fameux sentier de la Baronne traverse les pentes herbeuses ensoleillées juste sous la Tête de l'Aupet, le Rougnou et le Nid avant de redescendre sur Courtet (la bosse herbeuse au centre).

La boucle par le vallon du Mas en aller-retour est en rouge. En jaune, le retour possible par la Tête de Lapras et la crête de Samaroux. En orange, la variante d’approche par le vallon des Narrites et la Tête de L’Aupet.

Le départ dans les alpages du Play. Les patous sont gentils.

Le vallon du Mas apparaît. La Pierre Baudinard n'est pas loin à gauche.

La cabane de berger de la Pierre Baudinard.

Dans le vallon du Mas. Le Rougnou et ses crêtes apparaissent droit devant.

La nouvelle cabane de berger du vallon du Mas, vers 2130 m.

Après la cabane, traversée d'un pierrier grâce à une bonne trace.

Arrivée en haut du vallon du Mas. Cette photo est intéressante pour situer le Nid (tout à gauche) devant la Tête de la Cavale. À droite de celle-ci, tout au fond, on devine le Malpasset et l'Obiou. À droite, la Tête de Lapras, option de retour possible.

Chourum rempli de neige peu avant le col du Rougnou.

Le col du Rougnou (2399 m) devant le Grand Ferrand.

Début des crêtes du Rougnou. Au centre, la Tête de la Cavale et, plus à droite, le Malpasset et l'Obiou.

Sur la partie centrale des crêtes du Rougnou, devant la Tête de l'Aupet.

Sous la crête versant Trièves, l'arche des Crêtes du Rougnou.

En se penchant côté Trièves, on a évidemment une vue plongeante sur les Petites Charances. On distingue même très bien le sentier de la Baronne.

Des crêtes, on aura tout loisir d'examiner la Tête de Lapras et le cheminement qui mène sur la crête de Samaroux si on l'envisage pour le retour.

Sur les crêtes avant la descente sur le col du Courtet. À droite, les vertes pentes du Nid constituent une oasis dans cet océan minéral dominé par la Tête de la Cavale, et à droite, par le Malpasset et l'Obiou.

Sur la dernière sommité avant la descente au col du Courtet.

La descente sur le col du Courtet.

La Tête de Lapras vue en montant au Nid.

Retour dans le vallon du Mas avec vue sur les Petit et Grand Brechon (à gauche), le pic Pierroux et le Gicon (au centre), et la montagne de Faraut (à droite)

Option conseillée pour le retour : la crête de Samaroux à la Tête de Lapras. À droite, la vue sur la Tête de l'Obiou et les orgues du Petit Obiou est saisissante.

En ce qui concerne la variante d'approche par la Tête de l'Aupet, je n'ai retrouvé que cette vieille diapo scannée. On m'y voit grimper sur l'arête finale. À l'arrière-plan, le Petit et le Grand Ferrand. Au centre, dans le vallon de Truchière, les Prêtres et la Demoiselle.

J'avais déjà présenté cette traversée dans mes ouvrages ("Du mont Aiguille à l'Obiou", Glénat 2005 et "Trièves-Dévoluy, les plus belles randonnées", Glénat 2014). Depuis, elle a été reprise souvent sur le Net, généralement dans l'autre sens. On peut indifféremment faire les crêtes du Rougnou dans un sens ou dans l'autre, mais le choix qui est fait ici (sud-nord) se combine mieux avec les variantes proposées (approche par la Tête de l'Aupet et retour par la crête de Samaroux).

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