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pascal-sombardier.com

Topos et photos sur la montagne hors des sentiers battus, par l'auteur des Randonnées du vertige

Le pas de Paul

Le pas de Paul est l'itinéraire le plus original pour accéder au plateau lunaire de Bure. Il est indiqué sur la carte IGN, ce qui nous a poussés à aller voir de plus près de quoi il pouvait s'agir. La première fois - c'était en 2007 avec Bernard Mazas -, nous nous étions mis en tête d'utiliser des sentes indiquées sur IGN dans les pentes situées sous ce mystérieux pas. Mal nous en prit, car la plupart de ces chemins n'existent plus et nous avions finalement dû monter dré dans l'pentu... Dans le pas lui-même, nous avions été très surpris par la régularité de ce que nous baptiserons plus tard les "escaliers dévoluards". Les photos de cette curiosité typique du massif ont d'ailleurs rencontré un certain succès dans différentes publications.

Nous y sommes retournés plusieurs fois, notamment avec Jean-Marc Jacquet, qui tient le gîte de la Jarjatte non loin de là. En allant voir les baumes situées au sud du sommet avec lui, j'avais constaté qu'un chemin facilitant l'accès avait été retracé depuis les Rimas, sans doute pour la chasse au mouflon. Préférant cette approche à celle décrite dans mes premiers ouvrages depuis la fontaine du Vallon, j'en ai parlé dans "Alpes, randos insolites et spectaculaires". La boucle ainsi réalisée est parfaitement logique et permet de découvrir les décors les plus représentatifs de cet étonnant Dévoluy.

Topo détaillé par simple clic sur le lien ci-dessous :

Sur la piste forestière qui démarre au col de Gaspardon.

Sur la piste forestière qui démarre au col de Gaspardon.

Le pas de Paul
Lors d'une exploration vers ces grandes baumes ("les Baumes" sur IGN) situées au sud de la Tête des Pras Arnauds, nous nous sommes aperçus qu'un chemin avait été retracé sous le sommet et arrivait à l'aplomb du pas de Paul.

Lors d'une exploration vers ces grandes baumes ("les Baumes" sur IGN) situées au sud de la Tête des Pras Arnauds, nous nous sommes aperçus qu'un chemin avait été retracé sous le sommet et arrivait à l'aplomb du pas de Paul.

Ce chemin permet une approche agréable jusqu'à plus de 1900 m. Au fond, le pic de la Pare et la Dent d'Aurouze (laquelle cache le pic de Bure lui-même).

Ce chemin permet une approche agréable jusqu'à plus de 1900 m. Au fond, le pic de la Pare et la Dent d'Aurouze (laquelle cache le pic de Bure lui-même).

Au bout de ce chemin, après la traversée du ravin de Côte-Belle, il ne reste qu'à remonter la croupe à droite jusque sous le pas de Paul.

Au bout de ce chemin, après la traversée du ravin de Côte-Belle, il ne reste qu'à remonter la croupe à droite jusque sous le pas de Paul.

Tracé du pas de Paul à la Tête des Pras Arnauds.

Tracé du pas de Paul à la Tête des Pras Arnauds.

En haut de la croupe, il faut tirer à gauche pour rejoindre les premiers gradins du pas de Paul.

En haut de la croupe, il faut tirer à gauche pour rejoindre les premiers gradins du pas de Paul.

Une progression facilitée par les fameux "escaliers dévoluards", l'une des grandes particularités de ce massif à nul autre pareil.

Une progression facilitée par les fameux "escaliers dévoluards", l'une des grandes particularités de ce massif à nul autre pareil.

Des strates très régulières permettent une progression plus aisée qu'on ne pourrait le croire de loin.

Des strates très régulières permettent une progression plus aisée qu'on ne pourrait le croire de loin.

Le grand escalier du pas de Paul.

Le grand escalier du pas de Paul.

Dans la partie supérieure du grand escalier.

Dans la partie supérieure du grand escalier.

Jean-Marc Jacquet et Bernard Mazas, deux dévoluards passionnés.

Jean-Marc Jacquet et Bernard Mazas, deux dévoluards passionnés.

On peut s'amuser à grimper les escaliers les plus raides, mais ils sont toujours évitables par les côtés. Là, Bernard cherche juste à nous épater (-:

On peut s'amuser à grimper les escaliers les plus raides, mais ils sont toujours évitables par les côtés. Là, Bernard cherche juste à nous épater (-:

Quelques sections moins raides et plus herbeuses agrémentent la partie supérieure.

Quelques sections moins raides et plus herbeuses agrémentent la partie supérieure.

À la sortie du pas de Paul, il ne faut pas aller trop à droite si l'on veut déboucher sur le confortable Canapé.

À la sortie du pas de Paul, il ne faut pas aller trop à droite si l'on veut déboucher sur le confortable Canapé.

En suivant la crête des Bergers, on peut aller à la Tête de la Cluse où se trouve une véritable prairie, inattendue en ces lieux dominés par le minéral.

En suivant la crête des Bergers, on peut aller à la Tête de la Cluse où se trouve une véritable prairie, inattendue en ces lieux dominés par le minéral.

De la Tête de la Cluse (2683 m), vision impressionnante de la Tête d'Aurouze (2587 m).

De la Tête de la Cluse (2683 m), vision impressionnante de la Tête d'Aurouze (2587 m).

Une fleur endémique du plateau : l'ibéris du Mont-Aurouze.

Une fleur endémique du plateau : l'ibéris du Mont-Aurouze.

Le plateau de Bure est truffé de chourum remplis de neige : un véritable château d'eau.

Le plateau de Bure est truffé de chourum remplis de neige : un véritable château d'eau.

Descente vers le haut de la combe de Mai, où se dressent "les oreilles à l'écoute des étoiles" de l'IRAM (Institut de radio-astronomie millimétrique).

Descente vers le haut de la combe de Mai, où se dressent "les oreilles à l'écoute des étoiles" de l'IRAM (Institut de radio-astronomie millimétrique).

Début de la descente dans la combe de Mai. On voit bien à droite le Canapé, où l'on se trouvait quelques minutes auparavant.

Début de la descente dans la combe de Mai. On voit bien à droite le Canapé, où l'on se trouvait quelques minutes auparavant.

Au retour, sous la combe de Mai bien visible, la fontaine du Vallon est une véritable oasis dans cet univers minéral. L'eau y coule en permanence.

Au retour, sous la combe de Mai bien visible, la fontaine du Vallon est une véritable oasis dans cet univers minéral. L'eau y coule en permanence.

À voir dans le même secteur sur ce blog :

Je parlais du pas de Paul dans "Vertiges d'en haut" paru en 2010. Il figure aussi dans "Dévoluy, les plus belles randos", mais toujours avec l'ancienne approche. Dans "Alpes, randos insolites...", j'avais décrit la nouvelle approche indiquée ici.

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