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pascal-sombardier.com

Topos et photos sur la montagne hors des sentiers battus, par l'auteur des Randonnées du vertige

Les forgerons de la Bourne

Certains d'entre nous parcourent aujourd'hui des vires aériennes pour le plaisir, mais jadis, cela se faisait plutôt pour le travail. C'était le cas dans la grande falaise de la rive gauche de la Bourne, entre La Balme-de-Rencurel et Choranche. On trouve malheureusement bien peu de témoignages de l'incroyable aventure humaine des aménagements hydroélectriques réalisés dans les gorges au début du vingtième siècle. Il faut dire que suivre les ouvriers sur ces vires étroites avec les lourds appareils photo de l'époque semblait difficilement concevable. Depuis la route des gorges, à moins de savoir qu'ils sont là et de s'arrêter pour les chercher aux jumelles, on risque donc de passer à côté des rares vestiges de cette histoire étonnante. Avec quelques amis, je suis parti à leur recherche, ce qui n'a pas toujours été simple, mais ce fut aussi pour moi une façon de rendre hommage à ces hommes courageux et ingénieux qui travaillaient sans doute dans des conditions d'inconfort et d'insécurité difficilement imaginables aujourd'hui.

Merci à Laurent Jacquet, Michel Rousseau et Joël Chabert pour leur participation à ces sorties parfois aventureuses.

Le barrage de Choranche date de 1950. C'est le sixième captage des gorges de la Bourne (le plus bas) et le plus important. La galerie qui amène l'eau à la centrale de Pont-en-Royans est longue de 5700 mètres. C'est toutefois la falaise visible à l'arrière plan, dans laquelle a été creusé un canal souterrain long de 3200 mètres, qui nous intéresse ici. Au pied de la grande falaise de droite, on devine la conduite forcée qui en sort.

Le barrage de Choranche date de 1950. C'est le sixième captage des gorges de la Bourne (le plus bas) et le plus important. La galerie qui amène l'eau à la centrale de Pont-en-Royans est longue de 5700 mètres. C'est toutefois la falaise visible à l'arrière plan, dans laquelle a été creusé un canal souterrain long de 3200 mètres, qui nous intéresse ici. Au pied de la grande falaise de droite, on devine la conduite forcée qui en sort.

La galerie de la Haute Bourne n'est qu'un des six complexes hydroélectriques réalisés de 1903 à 1952 entre Villard-de-Lans et Pont-en-Royans. Mais ce canal souterrain est le plus étonnant, car il passe quelques mètres derrière la façade d'une falaise haute de 300 mètres par endroit et longue de plus de 3 kilomètres (voir le trait blanc sur la photo générale plus bas). Les ouvriers y accédaient par des regards depuis des vires étroites. Pour cela, ils avaient installé en pleine falaise des rambardes, des passerelles et des échelles dont on peut voir les quelques restes depuis la route des gorges.

Partons donc du point le plus haut, au niveau de La Balme-de-Rencurel. Depuis le nouveau sentier "au fil de la Bourne", on domine le captage qui envoie l'eau dans la galerie de 3,2 km creusé dans la falaise en face.

Partons donc du point le plus haut, au niveau de La Balme-de-Rencurel. Depuis le nouveau sentier "au fil de la Bourne", on domine le captage qui envoie l'eau dans la galerie de 3,2 km creusé dans la falaise en face.

C'est aux environs de cet ancien moulin, un peu au sud de La Balme-de-Rencurel, que se trouve le barrage homonyme, haut et large d'une vingtaine de mètres seulement.

C'est aux environs de cet ancien moulin, un peu au sud de La Balme-de-Rencurel, que se trouve le barrage homonyme, haut et large d'une vingtaine de mètres seulement.

Depuis le sentier "au fil de la Bourne", on a sous les yeux cette falaise et ses vires. Pour en deviner les secrets, mieux vaut avoir une bonne paire de jumelles.

Depuis le sentier "au fil de la Bourne", on a sous les yeux cette falaise et ses vires. Pour en deviner les secrets, mieux vaut avoir une bonne paire de jumelles.

Mais c'est depuis la route des gorges (RD 531) que l'on verra le mieux la falaise dans laquelle les ouvriers évoluaient. La partie la plus intéressante se trouve un peu en aval du tunnel d'Arbois (voir plan rapproché photo suivante).

Mais c'est depuis la route des gorges (RD 531) que l'on verra le mieux la falaise dans laquelle les ouvriers évoluaient. La partie la plus intéressante se trouve un peu en aval du tunnel d'Arbois (voir plan rapproché photo suivante).

Avec des jumelles, on voit assez bien les pieux qui servaient à assurer la progression. On les devine ici sur la vire herbeuse, une des sections les plus équipées (plan rapproché du centre de la photo précédente).

Avec des jumelles, on voit assez bien les pieux qui servaient à assurer la progression. On les devine ici sur la vire herbeuse, une des sections les plus équipées (plan rapproché du centre de la photo précédente).

La vire ne pouvait se prendre dès le barrage et il est probable que les ouvriers traversaient la Bourne une centaine de mètres en amont de l'actuel tunnel d'Arbois. Nous avons trouvé à ce niveau une vieille sente qui y descend et des traces d'ancrage sur les rochers au bord du torrent, sans doute pour une passerelle sans laquelle la Bourne serait difficilement franchissable.

La vire ne pouvait se prendre dès le barrage et il est probable que les ouvriers traversaient la Bourne une centaine de mètres en amont de l'actuel tunnel d'Arbois. Nous avons trouvé à ce niveau une vieille sente qui y descend et des traces d'ancrage sur les rochers au bord du torrent, sans doute pour une passerelle sans laquelle la Bourne serait difficilement franchissable.

Depuis le nouveau belvédère érigé au tunnel d'Arbois, on voit bien ces grands piquets scellés dans le rocher.

Depuis le nouveau belvédère érigé au tunnel d'Arbois, on voit bien ces grands piquets scellés dans le rocher.

En descendant plus au sud sur la D 531 après le tunnel d'Arbois, on se trouve en face de la cascade d'Arbois, dont le débit est généralement assez faible. Dans le rond rouge à sa droite, sur une vire, on devine une vaste grotte.

En descendant plus au sud sur la D 531 après le tunnel d'Arbois, on se trouve en face de la cascade d'Arbois, dont le débit est généralement assez faible. Dans le rond rouge à sa droite, sur une vire, on devine une vaste grotte.

Cette grotte, accessible par la longue vire évoquée plus haut, servait d'atelier de forge aux ouvriers de la galerie. Ils y confectionnaient et réparaient leurs outils.

Cette grotte, accessible par la longue vire évoquée plus haut, servait d'atelier de forge aux ouvriers de la galerie. Ils y confectionnaient et réparaient leurs outils.

Par curiosité, nous sommes descendus dans la cascade en quelques rappels depuis Saint-Julien jusqu'à la grotte de la Forge. En bas, on aperçoit le barrage d'Arbois, premier aménagement de la Bourne (photo Laurent Jacquet).

Par curiosité, nous sommes descendus dans la cascade en quelques rappels depuis Saint-Julien jusqu'à la grotte de la Forge. En bas, on aperçoit le barrage d'Arbois, premier aménagement de la Bourne (photo Laurent Jacquet).

Il y reste des terrassements, des murets, des bouts de ferrailles... On sent qu'il régnait là une activité fiévreuse (photo Laurent Jacquet).

Il y reste des terrassements, des murets, des bouts de ferrailles... On sent qu'il régnait là une activité fiévreuse (photo Laurent Jacquet).

Peut-être même certains ouvriers y restaient-ils pour la nuit ? (photo Laurent Jacquet)

Peut-être même certains ouvriers y restaient-ils pour la nuit ? (photo Laurent Jacquet)

Cette photo est prise sous le Château de Saint-Julien, dans la forêt au-dessus de la grotte de la Forge. On voit en face la D 531 serpenter dans les gorges de la Bourne. Ici régnait également une certaine activité, si l'on en juge par un large chemin, étayé de nombreux murs, qui descend jusqu'en haut de la cascade d'Arbois. On dit qu'il est l'œuvre des charbonniers, mais il servait aussi sans doute aux forestiers, aux chasseurs et peut-être simplement aux habitants qui allaient de Saint-Julien à La Balme-de-Rencurel. En haut de la cascade, il tourne en effet au nord vers le barrage de La Balme en empruntant la grande vire boisée supérieure (voir plan photo suivante).

Cette photo est prise sous le Château de Saint-Julien, dans la forêt au-dessus de la grotte de la Forge. On voit en face la D 531 serpenter dans les gorges de la Bourne. Ici régnait également une certaine activité, si l'on en juge par un large chemin, étayé de nombreux murs, qui descend jusqu'en haut de la cascade d'Arbois. On dit qu'il est l'œuvre des charbonniers, mais il servait aussi sans doute aux forestiers, aux chasseurs et peut-être simplement aux habitants qui allaient de Saint-Julien à La Balme-de-Rencurel. En haut de la cascade, il tourne en effet au nord vers le barrage de La Balme en empruntant la grande vire boisée supérieure (voir plan photo suivante).

Récapitulatif de la partie droite de la falaise vue depuis le pas du Ranc. Les traits blancs figurent les galeries souterraines qui filent vers la centrale du Bournillon à droite. Les rouges retracent nos diverses incursions, dont une mémorable à droite qui s'est terminée par quatre grands rappels.

Récapitulatif de la partie droite de la falaise vue depuis le pas du Ranc. Les traits blancs figurent les galeries souterraines qui filent vers la centrale du Bournillon à droite. Les rouges retracent nos diverses incursions, dont une mémorable à droite qui s'est terminée par quatre grands rappels.

La galerie ne se trouve que quelques mètres derrière la falaise. Une dizaine de regards numérotés permettaient d'y accéder depuis la vire. Nous en avons retrouvé plusieurs, dont un juste sur le côté de la cascade (rond rouge de gauche). Le rond plus grand situe la grotte de la Forge évoquée plus haut. Dans le rond de droite, on aperçoit distinctement (voir photo suivante) un regard accessible depuis la cascade où subsistent des équipements métalliques permettant de descendre sur la vire inférieure.

La galerie ne se trouve que quelques mètres derrière la falaise. Une dizaine de regards numérotés permettaient d'y accéder depuis la vire. Nous en avons retrouvé plusieurs, dont un juste sur le côté de la cascade (rond rouge de gauche). Le rond plus grand situe la grotte de la Forge évoquée plus haut. Dans le rond de droite, on aperçoit distinctement (voir photo suivante) un regard accessible depuis la cascade où subsistent des équipements métalliques permettant de descendre sur la vire inférieure.

Le regard évoqué ci-dessus, comme les autres, a servi d'accès technique lors des tavaux, mais comme les autres, il a été muré ensuite.

Le regard évoqué ci-dessus, comme les autres, a servi d'accès technique lors des tavaux, mais comme les autres, il a été muré ensuite.

Dans la falaise qui se prolonge jusqu'au cirque du Bournillon, on peut apercevoir quelques autres regards depuis la D 531. En revanche, la seule vire praticable de façon continue à ce niveau semble se trouver à l'étage au-dessus.

Dans la falaise qui se prolonge jusqu'au cirque du Bournillon, on peut apercevoir quelques autres regards depuis la D 531. En revanche, la seule vire praticable de façon continue à ce niveau semble se trouver à l'étage au-dessus.

À droite de la grotte de la Forge, la vire supérieure est praticable (vue rapprochée du centre de la troisième photo plus haut). On y trouve même quelques vieilles cordes fixes. Des spéléos à la recherche de nouvelles cavités ? Ou des restes d"une prospection en vue d'éventuels parcours sportifs de type via ferrata ?

À droite de la grotte de la Forge, la vire supérieure est praticable (vue rapprochée du centre de la troisième photo plus haut). On y trouve même quelques vieilles cordes fixes. Des spéléos à la recherche de nouvelles cavités ? Ou des restes d"une prospection en vue d'éventuels parcours sportifs de type via ferrata ?

Arrivée dans le cirque du Bournillon

Le cirque du Bournillon avec, à gauche, la falaise où est creusée la galerie de la Haute Bourne. Sur le plateau au-dessus se déroule l'itinéraire très classique de la grotte des Gaulois et de la Porte du Diable. Au centre, le couloir de l'Écharasson (topo sur ce blog) avec, à sa droite, la cascade de Moulin-Marquis (topo de sa descente sur ce blog, voir liens plus bas).

Le cirque du Bournillon avec, à gauche, la falaise où est creusée la galerie de la Haute Bourne. Sur le plateau au-dessus se déroule l'itinéraire très classique de la grotte des Gaulois et de la Porte du Diable. Au centre, le couloir de l'Écharasson (topo sur ce blog) avec, à sa droite, la cascade de Moulin-Marquis (topo de sa descente sur ce blog, voir liens plus bas).

Reproduction d'un des panneaux posés au bord de la route des gorges au niveau de la bifurcation qui monte aux grottes de Choranche. On y voit les 6 captages, les traits rouges figurant les galeries d'amenée d'eau (voir détails dans le doc ci-dessous).

Reproduction d'un des panneaux posés au bord de la route des gorges au niveau de la bifurcation qui monte aux grottes de Choranche. On y voit les 6 captages, les traits rouges figurant les galeries d'amenée d'eau (voir détails dans le doc ci-dessous).

Le document que je reproduis ci-dessous est issu du livre de Bernard Jalliffier-Ardent ("Les 100 pas du Vercors", Glénat 2011, p. 69), qui fut maire de Lans et collaborateur du Parc du Vercors. À noter qu'à la fin, il évoque la galerie de la Haute Bourne dont je parle plus haut. Il révèle même un projet de rénovation du parcours des vires utilisées par les ouvriers, mais à des fins touristiques (projet rapidement abandonné semble-t-il).

Il est question sur ce doc d'une production capable de fournir une ville de 80 000 habitants. J'ai vu apparaître sur des docs plus récents le chiffre de 120 000.

Il est question sur ce doc d'une production capable de fournir une ville de 80 000 habitants. J'ai vu apparaître sur des docs plus récents le chiffre de 120 000.

Vue du pas du Ranc et des falaises de Presles depuis la sortie de la galerie et le début de la conduite forcée qui descend à la centrale du Bournillon sur 310 mètres de dénivelé.

Vue du pas du Ranc et des falaises de Presles depuis la sortie de la galerie et le début de la conduite forcée qui descend à la centrale du Bournillon sur 310 mètres de dénivelé.

Si vous remontez un jour le chemin qui longe cette conduite forcée, vous penserez à l'ingéniosité dont devaient faire preuve les techniciens et les ouvriers de l'époque, qui ne disposaient pas des machines et des sources d'énergie d'aujourd'hui (document issu d'un panneau situé au bord de la D 531 en face du cirque du Bournillon).

Si vous remontez un jour le chemin qui longe cette conduite forcée, vous penserez à l'ingéniosité dont devaient faire preuve les techniciens et les ouvriers de l'époque, qui ne disposaient pas des machines et des sources d'énergie d'aujourd'hui (document issu d'un panneau situé au bord de la D 531 en face du cirque du Bournillon).

Au pied de la falaise ouest du cirque du Bournillon (vu ici depuis le pas du Ranc), on voit bien la conduite forcée qui capte l'eau du canal après son parcours souterrain de 3,2 km. La belle vire au-dessus, elle, avait capté notre attention, surtout qu'on y voit des cordes fixes... Elle est accessible depuis le couloir de l'Écharasson à droite.

Au pied de la falaise ouest du cirque du Bournillon (vu ici depuis le pas du Ranc), on voit bien la conduite forcée qui capte l'eau du canal après son parcours souterrain de 3,2 km. La belle vire au-dessus, elle, avait capté notre attention, surtout qu'on y voit des cordes fixes... Elle est accessible depuis le couloir de l'Écharasson à droite.

Avec Laurent Jacquet et Joël Chabert, nous y sommes donc allés, dans l'espoir de traverser la vire au nord-est jusqu'à la cascade d'Arbois (avant laquelle se trouvent d'autres cordes fixes). On voit au fond la célèbre grotte du Bournillon, d'où une galerie de 700 mètres traverse la falaise de droite jusqu'à la centrale du Bournillon, qui est donc alimentée par trois conduites différentes.

Avec Laurent Jacquet et Joël Chabert, nous y sommes donc allés, dans l'espoir de traverser la vire au nord-est jusqu'à la cascade d'Arbois (avant laquelle se trouvent d'autres cordes fixes). On voit au fond la célèbre grotte du Bournillon, d'où une galerie de 700 mètres traverse la falaise de droite jusqu'à la centrale du Bournillon, qui est donc alimentée par trois conduites différentes.

Mais notre vire s'est rapidement révélée encombrée de végétation et malcommode, voire dangereuse par endroits. Nous avons donc dû descendre en 4 rappels (trait rouge sur le doc général posté plus haut), ce qui nous a permis de trouver un des derniers regards du canal au moment où celui-ci arrive en pied de falaise.

Mais notre vire s'est rapidement révélée encombrée de végétation et malcommode, voire dangereuse par endroits. Nous avons donc dû descendre en 4 rappels (trait rouge sur le doc général posté plus haut), ce qui nous a permis de trouver un des derniers regards du canal au moment où celui-ci arrive en pied de falaise.

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La source et le barrage d'Arbois

Neuf ans avant le barrage de la Balme et sa galerie de 3200 m (en 1903 donc), un premier captage avait été fait à la source d'Arbois. Une galerie de 1800 m amène l'eau à la même centrale du Bournillon. Le barrage d'Arbois visible ici, le plus vieux de la Bourne, est toujours en service, comme tous les autres.

Neuf ans avant le barrage de la Balme et sa galerie de 3200 m (en 1903 donc), un premier captage avait été fait à la source d'Arbois. Une galerie de 1800 m amène l'eau à la même centrale du Bournillon. Le barrage d'Arbois visible ici, le plus vieux de la Bourne, est toujours en service, comme tous les autres.

Pour relier le barrage d'Arbois à la centrale du Bournillon, un sentier suspendu dans les barres au-dessus de la Bourne avait été construit (photo). Mais il avait progressivement été endommagé par des éboulements et des effondrements et était devenu dangereux. En 2021, il a été remplacé par une passerelle à partir du nouveau sentier touristique "Au fil de la bourne" qui emprunte l'autre rive.

Pour relier le barrage d'Arbois à la centrale du Bournillon, un sentier suspendu dans les barres au-dessus de la Bourne avait été construit (photo). Mais il avait progressivement été endommagé par des éboulements et des effondrements et était devenu dangereux. En 2021, il a été remplacé par une passerelle à partir du nouveau sentier touristique "Au fil de la bourne" qui emprunte l'autre rive.

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Les chantiers hydroélectriques ne sont évidemment pas les seuls exemples de l'utilisation des vires à des fins socio-économiques. Elles servent aussi d'accès ou d'abris. Il est fréquent d'y voir passer des chemins escarpés, comme en Himalaya ou dans les Andes, mais aussi en Europe (voir Vires à gogo). Un exemple particulièrement intéressant d'abri est celui des greniers à blé marocains, qu'il était ainsi facile de protéger. C'est à voir en cliquant sur le lien ci-dessous :

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M
Merci Pascal, excellent reportage !
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M
Merci beaucoup pour cet article très intéressant et superbement documenté. Le vercors est vraiment fascinant !
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